L’ex-otage Agam Berger visite le tombeau de Joseph en Cisjordanie
La soldate a enjoint les soldats qui l'accompagnaient à "n'oublier personne", en référence aux otages encore dans les geôles du Hamas

Agam Berger, une ex-otage récemment relâchée par le Hamas, s’est rendue sur le Tombeau de Joseph dans la ville de Naplouse, en Cisjordanie, pendant la nuit.
Berger est une soldate de surveillance de l’armée israélienne qui a été enlevée et emmenée de force à Gaza le 7 octobre et libérée en janvier dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu sur les otages.
« Je tiens à vous remercier, vous les soldats. Prenez soin de vous, vous êtes de véritables héros », a déclaré Berger.
« Et n’oubliez personne. Ils ont besoin de nous, ils ont besoin de nos prières, ils ont besoin que nous soyons forts pour eux », a-t-elle ajouté en faisant référence aux otages toujours aux mains des terrroistes palestiniens et de leurs complices.
התצפיתנית שורדת השבי אגם ברגר נכנסה הלילה לקבר יוסף: "אני רוצה להגיד לכם, לחיילים ולחיילות תודה. שתשמרו על עצמכם, שאתם באמת גיבורים. ושלא לשכוח אף אחד. הם צריכים אותנו, הם צריכים את התפילות שלנו, הם צריכים אותנו חזקים בשבילם"@HGoldich
צילום: רועי חדי, מועצה אזורית שומרון pic.twitter.com/gUOt5n4ZZU— כאן חדשות (@kann_news) March 3, 2025
Le sanctuaire, considéré par certains comme le lieu de sépulture du personnage biblique Joseph, est situé dans la zone A de la Cisjordanie, qui est officiellement sous le contrôle total de l’Autorité palestinienne (AP), bien que l’armée israélienne y pénètre régulièrement malgré l’opposition palestinienne.
Avant la guerre, des bus remplis de Juifs orthodoxes se rendaient presque tous les mois sur le site du tombeau de Joseph, sous la protection de l’armée israélienne. Les pèlerinages déclenchaient alors quasi systématiquement de violents affrontements avec les habitants palestiniens.
L’armée israélienne interdit aux citoyens israéliens d’entrer dans les villes palestiniennes sans autorisation ni protection préalables, et certains critiquent les incursions mensuelles, les considérant comme une provocation inutile qui, en outre, fait courir des risques aux soldats israéliens. Les groupes entrent souvent sans coordination avec l’armée, ce qui entraîne fréquemment l’envoie de troupes pour les en extraire.