L’ex-otage Maya Regev raconte aux envoyés de l’ONU sa captivité aux mains du Hamas
Libérée en même temps que son frère Itaï, a expliqué comment les terroristes l'ont menacée de mort si Tsahal tentait de la secourir
Les otages libérés Maya et Itaï Regev ont rencontré une délégation d’ambassadeurs des Nations unies pour raconter leurs expériences d’otages aux mains du groupe terroriste palestinien du Hamas, a rapporté Ynet mercredi.
Maya a déclaré aux ambassadeurs que les terroristes avaient menacé de l’abattre si l’armée israélienne tentait de la secourir.
« Le terroriste qui me surveillait me disait tous les jours que si Tsahal venait me sauver, il me tuerait immédiatement et qu’il ne mourrait pas seul », a-t-elle déclaré, citée par Ynet.
Maya et Itaï ont tous deux été libérés pendant la trêve d’une semaine entre Israël et le Hamas à la fin du mois de novembre, à quelques jours d’intervalle.
La guerre à Gaza a éclaté lorsque le Hamas a envoyé quelque 3 000 terroristes du Hamas ont fait irruption dans le sud d’Israël par la frontière de Gaza pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué près de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage 253 personnes, pour la plupart des civils, dont le plus jeune a un an.
En réponse à cette attaque, la plus meurtrière de l’histoire du pays et la pire contre des Juifs depuis la Shoah, Israël a juré d’anéantir le Hamas et de mettre fin à son règne de 16 ans, et a lancé une opération aérienne suivie d’une incursion terrestre dans la bande de Gaza, qui a commencé le 27 octobre.
132 des otages enlevés par le Hamas et ses complices le 7 octobre sont encore à Gaza, mais certains ne sont plus en vie – après la remise en liberté de 105 civils au cours de la trêve d’une semaine fin.
Quatre otages avaient été libérées avant cela, et une soldate avait été secourue par l’armée israélienne. Les corps sans vie de huit otages ont également été retrouvés et trois otages ont été tués par erreur par l’armée le 15 décembre.
L’armée a confirmé le décès de 28 otages – notamment de deux captifs dont la mort a été annoncée mardi – qui se trouvaient encore à Gaza, citant de nouveaux renseignements et autres informations obtenues par les militaires en opération sur le terrain, au sein de l’enclave côtière. Une personne est encore considérée comme portée disparue depuis le 7 octobre et son sort reste indéterminé.