L’hôpital Assuta, une opportunité pour l’alyah francophone
L'ouverture de l'hôpital à Ashdod est prévue d'ici un an, pour favoriser le recrutement de professionnels médicaux et para-médicaux Olim francophones
Voici 40 ans qu’Israël n’avait pas construit de nouvel hôpital et la construction de ce nouveau centre hospitalier met fin à une situation absurde, puisque Ashdod, 5e ville d’Israël, est jusqu’à aujourd’hui dépourvue d’hôpital alors que les 10 autres plus grandes villes du pays en possèdent au moins un.
Selon Shuki Shemer, le président d’Assuta, chaine d’hôpitaux d’excellence en Israël, il s’agira de l’hôpital le plus innovant et le plus performant d’Israël, lit-on dans le communiqué de Qualita.
Un des principaux défis pour Assuta est de recruter 200 à 250 médecins, 600 infirmières et des centaines de professionnels de la santé et d’autres domaines dans l’année à venir.
Il s’agit d’une opportunité exceptionnelle pour l’alyah de France et d’une formidable situation où « tout le monde est gagnant » qu’Elie Elalouf, député à la Knesset, a décidé de saisir.
Ainsi, Shuki Shemer est prêt à embaucher au moins 100 médecins olim de France et il lance le processus dès maintenant en partenariat avec l’association Gvahim qu’il a rencontré il y a deux jours.
Dans le cadre de son programme pour les médecins Olim soutenu par la Fondation Adelis et réalisé en coopération avec l’AAEGE, Gvahim travaille à la mise en oeuvre d’un programme d’accompagnement pour les médecins olim, ainsi que leurs familles, avec pour objectif l’alyah réussie d’au moins 100 nouveaux médecins olim de France dès 2017.
Le président d’Assuta est également prêt à recruter des centaines d’infirmières francophones et à les faire travailler dès le premier jour de leur alyah (‘training on the job’) en leur donnant un permis de travailler provisoire jusqu’au passage de leur examen.
D’ici là, l’association Qualita espère réussir, avec l’aide de M. Elalouf, à modifier le décret qui régule le métier d’infirmière, et exempter les infirmières nouvelles immigrantes d’examen.
Shuki Shemer était directeur général du ministère de la Santé et maîtrise donc tous les processus de reconnaissance. Il a affirmé qu’il appuierait toutes les démarches de l’association.
D’autre part, pour les jeunes médecins Olim qui souhaitent faire leur spécialité en Israël, Shuki Shemer agira pour que l’Université Hébraïque de Jérusalem leur donne un titre de médecin israélien par une formation complémentaire afin qu’ils puissent se spécialiser en Israël.
Actuellement, ils ne peuvent se spécialiser en Israël parce que la France ne délivre le diplôme de médecin qu’après spécialisation selon le ministre de la Santé (autre combat à suivre).
Pour résumer, Shuki Shemer souhaite octroyer une identité francophone forte à Assuta, embaucher des centaines d’Olim francophones et il entend le faire en partenariat avec Elie Elalouf, le ministre de l’Alyah et de l’Intégration, Zeev Elkin, le maire d’Ashdod, Qualita, Gvahim, l’AAEGE et des philanthropes francophones.
Il s’agit sans le moindre doute d’une excellente nouvelle pour tous les médecins, infirmières et professionnels du paramédical français qui envisagent leur alyah.
Médécins, infirmières et professionnels para-médicaux peuvent postuler auprès de Gvahim.