Liban: arrestation d’un Saoudien transportant 10 kg de captagon
Le captagon, une "amphétamine type stimulants", est fabriqué notamment au Liban et probablement aussi en Syrie et en Irak, essentiellement à destination de l'Arabie saoudite
Les autorités libanaises ont annoncé l’arrestation dimanche à l’aéroport de Beyrouth d’un Saoudien transportant une dizaine de kilogrammes de comprimés de captagon, selon l’agence de presse officielle.
« Le service de sécurité de l’aéroport, en coordination avec la direction des renseignements de l’armée, a arrêté vers 15H00 (12H00 GMT) le citoyen saoudien H. al-Rouwayli alors qu’il quittait l’aéroport muni de près de dix kilogrammes de comprimés de captagon », a rapporté l’agence officielle libanaise ANI.
L’ANI n’a pas fourni plus de précisions sur l’arrestation ou le lieu de détention du ressortissant saoudien. Les services de sécurité n’étaient pas joignables par l’AFP dans l’immédiat.
Le captagon est classé par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) comme une « amphétamine type stimulants ».
Il est fabriqué notamment au Liban et probablement aussi en Syrie et en Irak, essentiellement à destination de l’Arabie saoudite, selon un rapport de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).
En avril, la police libanaise avait annoncé la saisie de plus de 800 000 comprimés de captagon d’une valeur de 12 millions de dollars, cachés dans un camion frigorifique à destination d’un « pays arabe ».
En juillet 2018, au moins huit personnes soupçonnées d’être impliquées dans des trafics de drogue, notamment de captagon, avaient été tuées et une quarantaine arrêtées après des échanges de tirs avec des soldats lors d’une opération dans l’est du pays.