Israël en guerre - Jour 532

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L’Iran consultera les chefs de ses proxies pour parler des représailles contre Israël

Le guide suprême de la république islamique et des membres du CGRI assisteront à une réunion à Téhéran avec des représentants du Hamas, du Jihad islamique palestinien, des Houthis et des milices irakiennes

Le guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei, à droite, écoutant Ziad Nakhaleh, le chef du Jihad islamique palestinien, deuxième à droite, lors de leur rencontre à Téhéran, en Iran, le 14 juin 2023. (Crédit : Bureau du guide suprême iranien via AP)
Le guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei, à droite, écoutant Ziad Nakhaleh, le chef du Jihad islamique palestinien, deuxième à droite, lors de leur rencontre à Téhéran, en Iran, le 14 juin 2023. (Crédit : Bureau du guide suprême iranien via AP)

DUBAI (Reuters) — De hauts-responsables iraniens rencontreront les alliés régionaux de l’Iran implantés au Liban, en Irak et au Yémen, jeudi, pour évoquer d’éventuelles représailles contre Israël après l’assassinat du chef du Hamas à Téhéran, ont indiqué cinq sources à Reuters.

Le région court dorénavant un risque de conflit plus large opposant potentiellement Israël, l’Iran et ses proxies après l’assassinat d’Ismail Haniyeh, chef politique du Hamas, qui a eu lieu à Téhéran, mercredi – un meurtre dont la responsabilité a été attribuée à Israël par le Hamas et par la république islamique – et après la mort d’un commandant de premier plan du Hezbollah, Fuad Shukr, dans une attaque menée par Tsahal aux abords de la capitale libanaise de Beyrouth.

Des représentants des alliés terroristes de l’Iran, le Hamas et le Jihad islamique, en plus du mouvement des Houthis, qui est soutenu par Téhéran, du Hezbollah libanais et des milices irakiennes prendront part à cette rencontre à dans la capitale de la république islamique, ont indiqué les sources qui ont refusé d’être identifiés en raison de la sensibilité du sujet.

« L’Iran et les membres de la résistance vont procéder à une évaluation minutieuse à l’issue de la réunion à Téhéran de manière à trouver la meilleure manière et le moyen le plus efficace de riposter au régime sioniste [Israël] », a fait savoir un haut-responsable iranien proche de la rencontre.

Un autre fonctionnaire iranien a indiqué que le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, et des membres de premier plan du Corps des Gardiens de la révolution (CGRI) seraient également présents.

« La manière dont l’Iran et le front de la résistance vont répondre est actuellement examinée… Cela se produira très certainement et le régime sioniste, sans aucun doute, le regrettera », a commenté le général Mohammad Baqeri,chef d’état-major des forces armées iraniennes, devant les caméras de la chaîne d’État, jeudi.

Des Iraniens suivent le camion, au centre, qui transporte les cercueils du chef du groupe terroriste du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et de son garde du corps, tous deux victimes mercredi d’un assassinat imputé à Israël, le jour de la cérémonie funéraire sur la place Enqelab-e-Eslami (Révolution islamique) à Téhéran, en Iran, le 1er août 2024. (Crédit : AP/Vahid Salemi)

L’Iran et le Hamas ont accusé Israël d’avoir été à l’origine de l’attaque qui a entraîné la mort de Haniyeh quelques heures après que ce dernier a assisté à l’investiture du nouveau président de la république islamique à Téhéran, mercredi.

Les officiels israéliens n’ont pas revendiqué cette attaque qui a immédiatement été suivie de menaces de vengeance contre Israël, et qui a accru les inquiétudes sur une possible guerre à grande échelle au Moyen-Orient.

Tomer Bar, le chef de l’armée de l’air qui participait à une cérémonie de remise des diplômes en Israël, mercredi soir, a averti qu’Israël agira pour assurer la protection de ses citoyens face aux ennemis du pays.

« Nous sommes aussi fortement préparés au niveau défensif. Des centaines de soldats œuvrant dans la défense aérienne, en plus des personnels chargés du contrôle aérien, sont stationnés dans tout le pays avec les meilleurs systèmes, prêts à mener à bien leur mission », a-t-il commenté.

Haniyeh et le leader du Jihad islamique palestinien, Ziad Nakhaleh, ainsi que des représentants de premier plan des rebelles Houthis et du Hezbollah libanais, étaient présents lors de la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien à Téhéran, mardi.

Nair Qassim, bras droit du chef du Hezbollah, et le député Hassan Fadlallah se trouvent actuellement en Iran où ils se sont rendus pour les funérailles et pour la réunion, a dit un proche du sujet.

Des personnes se rassemblent près d’un bâtiment détruit par une frappe aérienne israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, le 30 juillet 2024 ; en médaillon : Fuad Shukr, haut commandant du Hezbollah, sur une affiche de Tsahal. (Crédit : AP Photo/Hussein Malla ; armée israélienne)

L’aile militaire du Hamas a fait savoir dans un communiqué que la mort de Haniyeh « fera passer la bataille à une dimension nouvelle et aura de graves conséquences ». Jurant de se venger, l’Iran a expliqué que les États-Unis avaient, eux aussi, une responsabilité dans cet assassinat en raison du soutien qu’ils apportent à Israël.

« L’Iran a demandé à des commandants déterminants des groupes de la résistance irakienne de venir à Téhéran, mercredi, pour assister à une rencontre urgente sur le sujet des représailles contre les récentes frappes israéliennes, notamment au Liban et en Iran, avec aussi la frappe américaine en Irak », a commenté un commandant de milice local.

Une autre source proche d’une milice irakienne a indiqué que ses commandants étaient partis pour assister aux funérailles de Haniyeh et aussi pour prendre part « à une réunion urgente » dont le but est de décider des représailles qui seront menées à l’encontre d’Israël et des États-Unis.

Les Iraniens ont pleuré Haniyeh, jeudi, vingt-quatre heures après son assassinat.

« Tous les fronts de la résistance vengeront le sang de Haniyeh », a déclaré Ali Akbar Ahmadian, secrétaire du Conseil de sécurité nationale suprême, s’adressant à l’agence de presse semi-officielle Mehr.

Le dit Axe de la résistance comprend le Hamas – le groupe terroriste qui avait été à l’origine de la guerre à Gaza lorsqu’il avait commis un pogrom dans le sud d’Israël, le 7 octobre – le Hezbollah libanais, les rebelles houthis du Yémen et des groupes armés chiites en Irak et en Syrie.

Le 13 avril, l’Iran avait lancé un barrage de missiles et de drones en direction d’Israël en représailles, avait fait savoir la république islamique, à une frappe meurtrière israélienne présumée qui avait pris pour cible des généraux du Corps des Gardiens de la révolution à Damas. Presque tous les projectiles avaient été abattus.

« La réponse apportée par l’Iran à l’assassinat du martyr Haniyeh sera plus forte qu’elle ne l’a jamais été », a déclaré à la chaîne de télévision d’État un ancien commandant du Corps des Gardiens de la révolution, Esmail Kosari.

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