Israël en guerre - Jour 495

Rechercher

L’Iran dit avoir retiré le cœur du réacteur nucléaire d’Arak

Cela signifie que l'Iran ne peut plus produire à Arak la quantité de plutonium enrichi nécessaire pour fabriquer une arme atomique

Photo d'illustration : L'usine nucléaire de production d'eaux lourdes située à proximité de la ville d'Arak. (Crédit : CC-BY-SA 3.0/Wikimedia/Nanking2012)
Photo d'illustration : L'usine nucléaire de production d'eaux lourdes située à proximité de la ville d'Arak. (Crédit : CC-BY-SA 3.0/Wikimedia/Nanking2012)

L’Iran a dit jeudi avoir retiré le coeur du réacteur à eau lourde situé sur son site nucléaire d’Arak, une étape importante en vue de l’application prochaine de l’accord nucléaire entre Téhéran et les grandes puissances.

« Nous avons terminé la partie centrale (le coeur du réacteur, ndlr) mercredi et les ouvertures ont été remplies de ciment », a indiqué jeudi Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, à la télévision d’Etat.

Cette étape, qui signifie que l’Iran n’est plus en mesure de produire à Arak la quantité de plutonium enrichi qui permet en principe de pouvoir fabriquer une arme atomique, était prévue par l’accord conclu en juillet entre Téhéran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne).

Ce démantèlement d’Arak doit toutefois être vérifié par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui doit remettre un rapport de conformité avant que l’accord de juillet puisse entrer en vigueur.

Selon Téhéran et le département d’Etat américain, cet accord historique -qui vise à limiter les activités nucléaires sensibles de l’Iran en échange d’une levée progressive et contrôlée des sanctions internationales- devrait entrer en vigueur « dans les prochains jours », au plus tard dimanche d’après un des principaux négociateurs iraniens.

Des inspecteurs de l’AIEA se trouvent actuellement en Iran, selon M. Kamalvandi.

L’AIEA, basée à Vienne, n’a pas dit à quelle date lui serait remis ce rapport ni quand elle ferait part de son contenu.

Dans le cadre des garanties réclamées par la communauté internationale pour l’application de l’accord de juillet, Téhéran avait déjà réduit le nombre de ses centrifugeuses et envoyé à l’étranger la quasi totalité de son stock d’uranium faiblement enrichi.

Lundi, le président iranien Hassan Rouhani avait assuré que Téhéran était sur le point d’entamer « une année de prospérité économique » avec la prochaine levée des sanctions.

Grâce à une plus grande marge de manœuvre économique, ce modéré a l’ambition d’introduire des réformes politiques et sociales au sein de la République islamique. Ses détracteurs conservateurs ont toutefois prévenu que l’accord nucléaire pouvait conduire les Etats-Unis à « infiltrer » l’économie iranienne et d’autres secteurs du pays.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.