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L’Iran espère une normalisation avec l’Arabie saoudite

Les deux pays ont rompu leurs liens il y a 7 ans, après l'attaque de missions diplomatiques saoudiennes par des manifestants iraniens suite à l'exécution par Ryad d'un religieux chiite

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s'exprimant lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue libanais, Abdallah Bouhabib, à Beyrouth, au Liban, le jeudi 24 mars 2022. (Crédit: AP Photo/Bilal Hussein)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s'exprimant lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue libanais, Abdallah Bouhabib, à Beyrouth, au Liban, le jeudi 24 mars 2022. (Crédit: AP Photo/Bilal Hussein)

Le chef de la diplomatie iranienne a déclaré vendredi à Beyrouth espérer une normalisation avec l’Arabie saoudite qui aboutirait à une réouverture des ambassades des deux poids lourds de la région, et a salué le rapprochement syro-turc en cours.

Hossein Amir-Abdollahian a notamment rencontré le Premier ministre libanais Najib Mikati. Il doit se rendre samedi en Syrie, où l’Iran appuie le régime de Bachar al-Assad, selon le quotidien progouvernemental syrien Al-Watan.

Un dialogue entre l’Iran chiite et l’Arabie saoudite sunnite avait été amorcé à Bagdad, mais la dernière réunion remonte à avril 2022. Le ministre iranien a brièvement rencontré son homologue saoudien en marge d’une réunion régionale en Jordanie en décembre dernier.

« Nous accueillons favorablement un retour à des relations normales avec l’Arabie saoudite, qui aboutirait à une réouverture des bureaux de représentation ou des ambassades à Téhéran et Ryad, dans le cadre du dialogue entre le deux pays qui doit se poursuivre », a déclaré M. Abdollahian lors d’une conférence de presse.

Les déclarations du ministre, arrivé jeudi soir à Beyrouth, interviennent alors que l’Iran, secoué par une vague de manifestations, accuse ses « ennemis » menés par les Etats-Unis, d’attiser les protestations et souligne le rôle saoudien dans le financement de médias « hostiles » en persan à l’étranger.

Le Premier ministre libanais Najib Makiti pendant une session du parlement confirmant le nouveau gouvernement dans un théâtre de Beyrouth connu sous le nom de Palais de l’UNESCO, le 20 septembre 2021. (Crédit : AP/Bilal Hussein)

En novembre, Téhéran avait appelé Ryad à changer son comportement « inamical » et menacé les voisins de l’Iran, dont l’Arabie saoudite, de représailles contre toute tentative de déstabilisation du pays.

Les deux pays ont rompu leurs liens il y a sept ans, après l’attaque de missions diplomatiques saoudiennes par des manifestants dans la République islamique à la suite de l’exécution par Ryad d’un important religieux chiite.

Téhéran et Ryad soutiennent des parties rivales dans plusieurs conflits dans la région, notamment au Yémen. L’Iran a une influence prépondérante en Irak et au Liban et soutient militairement et politiquement le régime en Syrie.

Aide iranienne au Liban?

Concernant ce pays, M. Abdollahian s’est par ailleurs déclaré « heureux du dialogue en cours entre la Syrie et la Turquie » qui selon lui devrait « avoir des répercussions positives dans l’intérêt des deux pays.

Après une rupture de plus d’une décennie en raison du soulèvement en Syrie, où la Turquie soutient les rebelles combattant le régime, les ministres de la Défense des deux pays se sont rencontrés en décembre dernier et ceux des Affaires étrangères doivent se retrouver prochainement à Moscou.

Le ministre a d’autre part renouvelé la proposition de l’Iran de fournir du fioul au Liban, ou de « réhabiliter les centrales électriques » vétustes « ou d’en construire de nouvelles », malgré les sanctions imposées à Téhéran.

Depuis que l’économie libanaise s’est effondrée en 2019, l’Etat est incapable de fournir de l’électricité plus de deux heures par jour faute de fonds pour acheter du carburant.

Le ministre libanais des Affaires étrangères Abdallah Bouhabib a cependant fait état au cours de la conférence de presse de « pressions extérieures et d’obstacles » qui pourraient entraver l’offre iranienne, dans une allusion aux Etats-Unis.

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