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L’Iran menace d’expulser les inspecteurs de l’AIEA si Trump met ses menaces à exécution

Un conseiller de Khamenei a averti que « des menaces extérieures continues » pourraient conduire à l'expulsion des inspecteurs de l'ONU et au transfert de matières enrichies, alors que Trump menace d'une attaque militaire en cas d'échec des négociations

Le président Massoud Pezeshkian (à gauche) et le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (AEOI), Mohammad Eslami, lors de la « Journée nationale de la technologie nucléaire », à Téhéran, le 9 avril 2025. (Crédit : Présidence iranienne/AFP)
Le président Massoud Pezeshkian (à gauche) et le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (AEOI), Mohammad Eslami, lors de la « Journée nationale de la technologie nucléaire », à Téhéran, le 9 avril 2025. (Crédit : Présidence iranienne/AFP)

L’Iran pourrait suspendre sa coopération avec le groupe de veille du nucléaire de l’ONU si les menaces extérieures devaient se poursuivre, a annoncé jeudi un conseiller du guide suprême iranien, après que le président américain Donald Trump a de nouveau mis en garde contre l’usage de la force militaire si Téhéran devait ne pas accepter un accord sur le nucléaire.

Des diplomates iraniens et américains se rendront à Oman samedi pour entamer un dialogue sur le programme nucléaire de Téhéran – Trump ayant déclaré qu’il aurait le dernier mot en cas d’échec des négociations, un échec qui entraînerait « un grand danger » pour l’Iran.

« La poursuite des menaces extérieures et ce fait de placer l’Iran dans les conditions d’une attaque militaire pourraient conduire à des mesures de dissuasion – comme pourraient l’être l’expulsion des inspecteurs de l’AIEA et l’arrêt de la coopération avec l’agence », a écrit Ali Shamkhani, conseiller de l’ayatollah Ali Khamenei, sur X, en référence à l’Agence internationale de l’énergie atomique.

« Le transfert des matières enrichies vers des lieux sûrs, qui seront non-divulgués, pourrait également être à l’ordre du jour », a-t-il menacé.

Alors que les Etats-Unis insistent sur le fait que les discussions avec Téhéran seront directes, l’Iran a souligné que les pourparlers auront lieu de manière indirecte, par l’intermédiaire du ministre des Affaires étrangères d’Oman.

Au cours de son premier mandat, entre 2017 et 2021, Trump avait retiré les États-Unis d’un accord conclu en 2015 entre l’Iran et les puissances mondiales – accord dont l’objectif était de limiter les activités nucléaires sensibles de l’Iran en échange d’un allègement des sanctions imposées à la république islamique. Il avait également réimposé de vastes sanctions américaines.

Le président américain Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington, le 7 avril 2025. (Crédit : Saul Loeb/AFP)

Depuis, l’Iran a largement dépassé les limites qui étaient fixées dans l’accord concernant ses travaux d’enrichissement de l’uranium, selon l’AIEA.

Les puissances occidentales accusent l’Iran de vouloir développer secrètement des capacités d’armement nucléaire en enrichissant l’uranium à un niveau élevé de pureté fissile, supérieur à celui qui est nécessaire dans le cadre d’un programme civil d’énergie atomique.

Alors que Trump a déclaré que les pourparlers d’Oman constituaient le « début » du processus qui viserait, à terme, à permettre à l’Iran de « prospérer », il a aussi menacé à plusieurs reprises de recourir à la force en cas d’échec des négociations, affirmant que les États-Unis utiliseraient « absolument » la force militaire contre l’Iran si nécessaire. Il a par ailleurs annoncé, mercredi, qu’Israël jouerait un rôle de premier plan dans une éventuelle frappe sur l’Iran en cas d’échec des pourparlers.

« Israël sera évidemment très impliqué dans cette opération – il en sera le leader », a-t-il déclaré, dans ce qui semble être la première fois qu’il menace explicitement l’Iran d’une attaque israélienne.

Un homme sur une plateforme appliquant une nouvelle couche de peinture sur la célèbre fresque anti-américaine dessinée sur le mur d’un immeuble de l’avenue Karim Khan Zand avec le slogan « À bas les États-Unis » et des crânes remplaçant les étoiles du drapeau américain, à Téhéran, le 8 avril 2025 . (Crédit : Atta Kenare/AFP)

Les efforts visant à régler le différend sur le programme nucléaire iranien se succèdent depuis plus de 20 ans sans qu’aucune solution ne soit trouvée.

L’Iran, qui a juré la destruction d’Israël, nie chercher à se doter d’une arme nucléaire – mais le pays a accéléré ses travaux d’enrichissement de l’uranium jusqu’à un degré de pureté de 60 %, qui n’a pas d’autre application que la fabrication des armes nucléaires, et Téhéran a empêché les inspecteurs internationaux de vérifier ses installations nucléaires.

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