L’Iran tente d’acquérir du matériel nucléaire, selon la Grande-Bretagne
Le réseau KEC fait l'objet de sanctions adoptées par les Nations unies en raison de ses liens avec le programme nucléaire de Téhéran
La Grande-Bretagne a indiqué à des experts des Nations unies que l’Iran, en négociations sur son programme atomique, tente d’acquérir du matériel nucléaire auprès de deux sociétés sous le coup de sanctions, selon un rapport confidentiel obtenu par l’AFP jeudi.
« Le gouvernement britannique a informé (les experts) le 20 avril 2015 qu’il a ‘connaissance de l’existence d’un réseau iranien actif d’acquisition de matériel nucléaire lié aux sociétés iraniennes Centrifuge Technology Company (TESA) et Kalay Electric Company (KEC)’ « , est-il écrit dans le document.
KEC fait l’objet de sanctions adoptées par les Nations unies en raison de ses liens avec le programme nucléaire de Téhéran.
« Compte tenu du fait que cette information a été communiquée tardivement, les experts n’ont pas pu enquêter sur ces informations de manière indépendante », poursuit le rapport.
L’Iran, qui est sous le coup de sanctions internationales et de l’ONU, négocie avec les 5+1 pour finaliser un accord qui doit être achevé pour le 30 juin.
L’Occident veut s’assurer que ce programme est purement civil et Téhéran souhaite en échange obtenir la levée des sanctions internationales pesant sur son économie.
Le rapport a été présenté au comité des sanctions contre l’Iran de l’ONU le 21 avril.
Mais les experts notent que, de manière générale, peu de violations des sanctions de l’ONU ont été relevées.