L’Israélien arrêté par erreur en Grèce pourrait bientôt être relâché, dit son avocat
Nir Yaslovitzh affirme avoir présenté des documents prouvant que son client n'est pas recherché par Interpol ; Dudi Ashkenazi, victime du malentendu, comparaîtra mardi en appel
L’avocat d’un Israélien arrêté en Grèce pour trafic de drogue présumé a exprimé vendredi de grands espoirs que son client soit bientôt libéré, ayant été victime d’une erreur d’identité.
Nir Yaslovitzh a déclaré avoir présenté au ministre de la Justice, Konstantinos Tsiaras et au procureur général, Vasilias Milanunis des documents prouvant que Dudi Ashkenazi, 52 ans, n’est pas le suspect recherché par Interpol et la police au Pérou.
« La réunion a été positive et très bonne dans l’ensemble », a déclaré Yaslovitzh au site d’information Walla. « Si j’étais optimiste au préalable, je le suis encore plus maintenant [que mon client sera libéré] ».
Ashkenazi a été arrêté la semaine dernière, alors qu’il était en vacances, en vertu d’un mandat d’Interpol concernant un citoyen qui détient la double nationalité azerbaïdjanaise et israélienne également nommé Dudi Ashkenazi, qui aurait fait du trafic de drogue entre le Pérou et la Russie en 2012.
Il a été emprisonné sur l’île grecque de Kos et sera présenté mardi devant un panel de juges à Rhodes pour une audience d’appel.
Lui, sa famille et le gouvernement israélien maintiennent qu’il n’a pas commis ces crimes. Il a déclaré qu’il célébrait la bat mitzvah de sa fille au moment des crimes présumés et qu’il n’était pas au Pérou, a rapporté la Douzième chaîne.
Sa femme a déclaré qu’il n’avait pas la nationalité azerbaïdjanaise.
Selon la Douzième chaîne, la police israélienne a indiqué à Interpol qu’elle pense que la Grèce a arrêté le mauvais homme après avoir découvert que le mandat contient le numéro d’identification d’un autre individu portant le même nom.
Lors d’une audience à Rhodes lundi, les procureurs grecs n’ont pas explicitement rejeté la demande d’Ashkenazi mais ont déclaré vouloir approfondir l’enquête, selon Ynet.
Le même jour, le ministère des Affaires étrangères a contacté le ministère grec des Affaires étrangères après la publication de la photo jointe au mandat, affirmant que son arrestation était probablement le résultat d’une erreur d’identification.
Yaslovitzh aurait envoyé aux responsables grecs une lettre supplémentaire de corroboration du ministère des Affaires étrangères incorporant des informations actualisées des autorités israéliennes et d’Interpol.
Le ministre des Affaires étrangères, Yair Lapid s’est entretenu mercredi avec son homologue grec, Nikos Dendias et a demandé la libération immédiate d’Ashkenazi.