Israël en guerre - Jour 642

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Haaretz : la proposition de Kerry renforçait le Hamas

Haaretz, bastion de la gauche israélienne, a publié la plus vive critique de la tentative de cessez-le-feu du Secrétaire d’Etat américain John Kerry qu’on a pu lire dans les grands médias israéliens.

Le correspondant diplomatique du journal, Barak Ravid, écrit sur un ton cinglant au sujet de la performance « embarrassante » de Kerry et de sa malhonnêteté apparente dans les négociations.

Quelques citations :

L’avant-projet que Kerry a présenté à Israël vendredi a choqué les ministres du cabinet, non seulement car c’était le contraire de ce que Kerry leur a dit moins de 24 heures plus tôt, mais surtout car il aurait pu être écrit par Khaled Meshaal. Il reprenait tout ce que le Hamas aurait pu espérer.

Le document a reconnu la position du Hamas dans la bande de Gaza, a promis à l’organisation des milliards de dons et n’a pas exigé le démantèlement des roquettes, tunnels ou autre armement lourd à la disposition du Hamas. Le document a mis Israël et le Hamas au même niveau, comme si Israël n’était pas l’un des premiers alliés des Etats-Unis et comme si le Hamas n’était pas une organisation terroriste ayant pris le contrôle d’une partie de l’Autorité palestinienne dans un coup d’Etat militaire et n’avait pas tiré des milliers de roquettes sur Israël.

L’avant-projet du Secrétaire d’Etat renforçait les éléments les plus radicaux et problématiques de la région – le Qatar, la Turquie et le Hamas – et constituait une gifle sur le visage du camp en rapide formation comprenant l’Egypte, Israël, l’Autorité palestinienne, la Jordanie, l’Arabie saoudite et les Emirats du Golfe qui ont de nombreux intérêts communs. Ce que l’avant-projet de Kerry formule pour l’arène politique interne palestinienne est encore plus effroyable : il couronne le Hamas et adopte l’arrêt de mort du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Kerry n’est pas anti-israélien ; au contraire, c’est un vrai ami d’Israël. Mais sa conduite dans les derniers jours à propos du cessez-le-feu à Gaza soulève de sérieux doutes quant à son jugement et sa perception des éléments régionaux. C’est comme s’il était un extraterrestre qui venait de débarquer de son vaisseau dans le Moyen-Orient et non le ministre des Affaires étrangères de la plus puissante nation.

Pendant quelques instants, vendredi, il était impossible de ne pas se rappeler des paroles que le ministre de la Défense Moshe Yaalon avait prononcées à propos de Kerry et de ne pas admettre que, bien que ce n’était pas approprié, il avait peut-être raison.

Si Kerry a fait une chose vendredi, c’est contrecarrer la possibilité de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza. A la place de promouvoir un cessez-le-feu, Kerry l’a écarté. Si cette tentative diplomatique manquée conduit Israël à intensifier son opération à Gaza, le Secrétaire d’Etat américain sera l’un des responsables de chaque goutte de sang supplémentaire versée.

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