« J’irai au centre de commandement de la police quand je veux », dit Ben Gvir
Au Terminal 3 de l’aéroport Ben Gurion, le ministre de la Sécurité intérieure Itamar Ben Gvir a indiqué à Zman Yisrael, le site en hébreu du Times of Israel, que les manifestants « tentent de nous faire du chantage par leurs menaces, leurs manifestations, les routes bloquées qui ne seront rouvertes que s’il n’y a pas de réforme. Peu importe. Les réformes seront adoptées d’ici la fin du mois ».
Évoquant les tentatives menées par les leaders de l’opposition visant à faire interdire sa présence au centre de commandement de la police, Ben Gvir a annoncé que « j’irai là-bas quand je veux, très exactement comme [mon prédécesseur] Omer Barlev allait au centre de commandement quand il le voulait ».
Mercredi dernier, Ben Gvir s’était rendu au siège de la police avant la « Journée de perturbations » qui était organisée le lendemain par des groupes activistes opposés au plan de refonte du système de la justice. Les critiques avaient affirmé que sa présence avait influencé les décisions politiques.
« J’ai manifesté toute ma vie, je sais ce que c’est qu’une manifestation », a dit Ben Gvir, qui a été condamné dans le passé à de multiples reprises pour son militantisme d’extrême-droite avant son entrée dans la vie politique.
« Je peux même donner des cours de manifestations à tous ces gens. Mais il y a aussi des gens qui tentent de venir à l’aéroport et on ne peut pas les en empêcher », a continué Ben Gvir.