La Knesset approuve le 37e gouvernement israélien et le 6e mandat de Netanyahu
Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.
Le nouveau Premier ministre Benjamin Netanyahu prête serment au 37e gouvernement d’Israël, promettant que sa coalition droite-religieuse apportera la stabilité politique après que cinq élections consécutives ont secoué le pays depuis 2019.
La confiance dans le gouvernement est confirmée par 63 des 64 membres de la coalition, avec 54 contre, à la Knesset qui compte 120 sièges au total.
Avec un total de 15 ans au pouvoir, combinés sur deux passages précédents à la tête du pays, Netanyahu est le Premier ministre israélien qui a le plus longtemps servi. Il s’agira de son sixième gouvernement et, en alliant son parti de droite, le Likud, à des partis d’extrême-droite et ultra-orthodoxes, ce sera son gouvernement – et celui du pays – le plus à droite à ce jour.
Selon les accords de coalition signés entre le Likud et chacun de ses cinq partis alliés, ainsi que les principes directeurs publiés mercredi par le gouvernement, le nouveau gouvernement donnera la priorité à une réforme judiciaire complète, en s’attaquant au cœur de l’équilibre entre les pouvoirs politique et judiciaire, ainsi qu’à l’expansion des implantations et à une éventuelle annexion de la Cisjordanie, à la lutte contre le coût de la vie et à une centralisation accrue du contrôle des haredim sur les services juifs de l’État.
S’adressant à l’assemblée plénière de la Knesset avant la prestation de serment, Netanyahu a présenté trois grandes priorités pour son nouveau gouvernement : mettre un terme au programme nucléaire iranien, développer l’infrastructure de l’État – en mettant l’accent sur la connexion de ce que l’on appelle la périphérie au centre du pays – et rétablir la sécurité intérieure et la gouvernance d’Israël.
De nombreux ministères ont été divisés, réorganisés, programmés pour une rotation ministérielle, ont été amputés ou ajoutés, et plusieurs ont plus d’un ministre sous leur responsabilité. Seuls cinq des 31 ministres sont des femmes.