La Santé publie des lignes directrices pour les hôpitaux qui accueilleront les otages libérés

Le ministère de la Santé a publié ce jeudi de nouvelles directives à destination des hôpitaux qui prendront en charge les otages libérés dans le cadre du prochain accord de cessez-le-feu et de libération d’otages.
La Dre Hagar Mizrahi, responsable de la division de médecine générale au ministère de la Santé, a précisé que ce protocole actualisé diffère « considérablement » de celui élaboré lors de l’accord temporaire de novembre 2023, au cours duquel 105 otages avaient été libérés.
« Le risque de syndrome de réalimentation est bien réel pour les otages qui rentrent », a-t-elle expliqué. « Cet état survient lorsque des personnes sous-alimentées tentent de compenser en consommant des hydrates de carbone, ce qui peut causer de graves complications médicales. »
Selon ces nouvelles lignes directrices, les otages libérés devront être hospitalisés pour une période minimale de quatre jours. Mizrahi a souligné que certains otages libérés précédemment avaient regretté d’avoir quitté l’hôpital trop tôt, suggérant qu’un séjour prolongé pourrait significativement améliorer leur rétablissement.
Les recommandations mettent également l’accent sur une vigilance accrue en matière d’hygiène, en raison des risques d’exposition à des agents pathogènes pendant la captivité.
Le ministère exhorte les familles et visiteurs à ne pas prendre de photos ni publier de mises à jour sur les réseaux sociaux depuis les locaux hospitaliers. De telles actions, a-t-il averti, pourraient involontairement perturber le processus de rétablissement des otages libérés des griffes du groupe terroriste palestinien du Hamas.
En outre, les atrocités subies par les otages seront soigneusement documentées, avec des preuves médico-légales rassemblées. Mizrahi a précisé que les otages seraient soumis à des tests de dépistage de maladies sexuellement transmissibles, tandis que les femmes enlevées subiraient également des tests de grossesse.