Le Hezbollah ne prévoit pas d’envoyer des éléments dans le nord de la Syrie pour soutenir l’armée syrienne – média
Le Hezbollah n’a pas l’intention d’envoyer des éléments dans le nord de la Syrie pour soutenir l’armée syrienne, ont déclaré à l’agence Reuters trois sources au fait des réflexions du groupe terroriste chiite libanais soutenu par l’Iran.
Une alliance de combattants rebelles islamistes a lancé une offensive surprise la semaine dernière dans le nord de la Syrie, balayant les territoires tenus par le gouvernement dans les provinces d’Alep et d’Idlib et forçant les troupes gouvernementales à quitter la ville d’Alep, ce qui constitue le plus grand revers pour le dictateur syrien Bashar el-Assad depuis de nombreuses années.
Plus tôt dans la journée, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a déclaré que l’armée syrienne était capable d’affronter les rebelles, mais que « les groupes de résistance aideront et que l’Iran fournira tout le soutien nécessaire », faisant référence à « l’axe de la résistance » de Téhéran, qui comprend le Hamas à Gaza, le Hezbollah au Liban, les Houthis au Yémen et des groupes militants syriens et irakiens.
Les sources ont déclaré à Reuters que le Hezbollah n’avait pas encore été invité à intervenir, ajoutant que le groupe terroriste chiite libanais n’était pas prêt à envoyer des forces en Syrie à ce stade, après plus d’un an de combats transfrontaliers avec Israël, dont deux mois de combats terrestres intenses dans le sud du Liban.
Depuis le 8 octobre 2023, le groupe terroriste chiite libanais attaque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière avec des roquettes, des drones, des missiles antichars et d’autres moyens, affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza dans le cadre de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas qui s’y déroule. Un fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur la semaine dernière.
L’une des sources indique que le groupe terroriste a retiré du nord de la Syrie des officiers supérieurs responsables d’Alep afin de renforcer ses capacités terrestres contre Israël.
Deux autres sources, l’une libanaise et l’autre syrienne, affirment que le Hezbollah a retiré ses forces de Syrie à la mi-octobre, lorsque les combats avec Israël le long de la frontière se sont intensifiés.
Le Hezbollah n’a pas souhaité faire de commentaire.