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L’UNICEF condamne les violences sexuelles du 7 octobre, sans mentionner le Hamas

Les lieux du Festival Supernova où des centaines d'Israéliens ont été tués et enlevés par des terroristes du Hamas lors de l'assaut du 7 octobre, à proximité du kibboutz Reim, le 12 octobre 2023. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)
Les lieux du Festival Supernova où des centaines d'Israéliens ont été tués et enlevés par des terroristes du Hamas lors de l'assaut du 7 octobre, à proximité du kibboutz Reim, le 12 octobre 2023. (Crédit : Chaïm Goldberg/Flash90)

L’UNICEF a condamné les violences sexuelles dont ont été victimes des femmes et des enfants, le 7 octobre dernier, sans toutefois mentionner les auteurs des faits, à savoir le groupe terroriste Hamas.

« Les récits des violences sexuelles du 7 octobre en Israël sont atroces », a écrit la directrice de l’UNICEF, Catherine Russell, sur X.

« Les rescapées doivent être écoutées, aidées et prises en charge. Ces accusations doivent faire l’objet d’une enquête approfondie. Nous condamnons les violences de genre et toutes les formes de violences à l’égard des femmes et des filles », a ajouté Russell.

Hier, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président américain Joe Biden s’en sont pris aux organisations de défense des droits humains, les organisations féministes et les Nations Unies pour leur silence face aux viols et autres atrocités commis par le Hamas contre les femmes et enfants israéliens. Les deux dirigeants étaient jusqu’alors restés plutôt discrets sur la question.

Les organisations internationales de défense des droits humains ont fait l’objet d’un examen minutieux de la part de personnalités publiques et d’organisations de défense des droits de l’homme en Israël et ailleurs, qui les pressent de reconnaître et enquêter sur les témoignages de viols et violences sexuelles commis lors de l’attaque du 7 octobre, au cours de laquelle des milliers de terroristes dirigés par le Hamas ont tué plus de 1 200 personnes et capturé quelque 240 otages.

Les Nations Unies, en particulier, ont été la cible de critiques de la part des groupes israéliens de défense des droits humains, pour avoir attendu près de huit semaines pour condamner ces agissements et s’engager à enquêter sur les allégations de violences sexuelles.

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