« Notre souffrance est devenue une note de bas de page pour beaucoup », dit une proche d’otages
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Alana Zeitchik, dont six cousins sont retenus en otage à Gaza, déclare au rassemblement pro-Israël à Washington : « Je suis ici avec vous parce que j’aime ma famille, et j’ai promis que je crierais jusqu’au bout du monde pour eux. Cet amour inébranlable de la famille est au cœur de ce que signifie être Juif et, plus important encore, au cœur de ce que signifie être humain.
« Mais pour trop d’Occidentaux, la souffrance des familles d’otages comme la mienne est devenue une note de bas de page, un dommage collatéral au service d’une vérité universelle perçue comme supérieure », déplore-t-elle.
« Trop de gens ont l’impression que se préoccuper d’une famille, aimer un enfant, c’est diminuer la souffrance d’un autre. Mais la simple vérité humaine est qu’il n’est pas nécessaire de choisir. Vous pouvez abhorrer la souffrance des familles palestiniennes et celle des familles israéliennes comme la mienne », ajoute Zeitchik.
« Vous pouvez appeler à la paix et au retour immédiat des hommes, des femmes et des enfants innocents qui nous ont été violemment arrachés. Il n’est pas nécessaire d’être politique pour partager ma peine ou l’angoisse que ressent le peuple israélien. »