Smotrich : les manifestations en Israël nuisent aux chances des otages à Gaza
![Bezalel Smotrich s'exprimant lors du Forum israélien de Défense et de sécurité, à Ashkelon, le 25 janvier 2024. (Crédit : Daniel Starbo) Bezalel Smotrich s'exprimant lors du Forum israélien de Défense et de sécurité, à Ashkelon, le 25 janvier 2024. (Crédit : Daniel Starbo)](https://static-cdn.toi-media.com/fr/uploads/2024/01/photo_5877234438008585574_y-640x400.jpg)
« Plus les gens vont manifester contre le gouvernement, en soutien à un accord portant sur la libération des otages détenus à Gaza, moins il est probable qu’ils seront relâchés », a déclaré le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, devant les caméras de la Douzième chaîne.
« Ceux qui vous regardent dans les yeux et qui disent : ‘Nous rapatrierons tous les otages vivants’ vous mentent », a ajouté le ministre d’extrême-droite, soulignant sa conviction que seule la poursuite de la guerre entraînera, à terme, la remise en liberté des captifs.
« Rien ne nuit davantage à nos chances de ramener les otages que les manifestations », a-t-il continué, se référant au mouvement de protestation organisé par le Forum des familles d’otages et de portés-disparus qui appelle à conclure un deuxième accord qui permettrait de garantir la remise en liberté des 136 otages qui sont encore détenus par le Hamas et par les autres factions terroristes dans la bande de Gaza.
Le ministre d’extrême-droite a refusé de dire s’il considérait que le retour des otages était plus important que l’élimination du Hamas au sein de l’enclave palestinienne, déclarant que « nous avons l’obligation de détruire le Hamas et de nous assurer qu’il ne pourra pas faire son retour. »
Il a ajouté qu’à ses yeux, il estimait que tous ceux qui prônent un cessez-le-feu ou un retrait d’Israël de la bande de Gaza aidaient l’ennemi.
Smotrich a affirmé « qu’il y aura une administration militaire israélienne à Gaza » après la guerre.
Il a précisé : « Ceci parce que nous sommes tous d’accord sur le fait que nous devrons rester à Gaza et y établir une gouvernance militaire. Et nous n’aurons pas le contrôle militaire si nous n’avons pas le contrôle civil. Personne d’autre ne le fera ».
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