Une enquête ouverte après des accusations à l’encontre du commandant de la brigade des parachutistes
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.
L’armée a fait savoir qu’un officier avait été nommé pour enquêter sur les accusations de mauvaise conduite qui ont été lancées de manière répétée à l’encontre du commandant de la brigade des parachutistes, le colonel Ami Biton.
La chaîne d’information N12 et la chaîne publique Kan avaient signalé, dans la journée, que plusieurs officiers de réserve de la brigade avaient envoyé une lettre à l’ancien supérieur de Biton, le major général Dan Goldfus, qui commandait la 98e division, pour se plaindre de sa conduite pendant la guerre.
Les lettres affirment que Biton ne s’est pas engagé pendant les combats, qu’il a inutilement risqué la vie de ses soldats, qu’il a traité ses subordonnés de manière humiliante et qu’il a passé beaucoup de temps aux côtés de femmes soldates et officiers.
Dans un courrier qui a été cité par Kan, un officier de réserve a qualifié Biton de « pire officier de l’armée ».
En réponse à ces informations, Tsahal a fait savoir que « des plaintes ont été reçues il y a plusieurs mois et elles ont été examinées dans le passé, mais à la lumière de leur retour, elles vont également faire l’objet d’un examen aujourd’hui ».
Le chef du Commandement central de Tsahal, le général de division Avi Bluth, a chargé un général de brigade dont l’identité n’a pas été révélée d’enquêter sur les accusations lancées par les réservistes, lui demandant de lui présenter ses conclusions dans les meilleurs délais, ont indiqué les militaires.
Ils ont ajouté que Biton « a dirigé, l’année dernière, la brigade des parachutistes tout au long de la guerre, avec des résultats significatifs sur tous les fronts ».
Au début de la guerre, les parents des soldats de la brigade avaient dit que Biton n’avait pas autorisé les soldats à sortir de la bande de Gaza pour une brève permission afin de rencontrer leurs familles pendant environ trois mois d’affilée, alors que toutes les autres brigades avaient eu au moins un court congé pendant cette période.