Livia Dickman, 24 ans : une jeune mariée enceinte de son premier enfant
Assassinée dans une attaque terroriste liée au Hamas à Jérusalem le 30 novembre
Livia Dickman, 24 ans, a été assassinée lors d’un attentat terroriste revendiqué par le groupe terroriste palestinien du Hamas à Jérusalem le 30 novembre.
Les terroristes qui ont perpétré l’attentat à l’entrée de la capitale en signe de solidarité avec le groupe terroriste palestinien Hamas dans la guerre en cours à Gaza, ont été identifiés comme étant les frères Murad et Ibrahim Nemer, résidents de Jérusalem-Est, qui, selon le Shin Bet, étaient membres du Hamas et avaient déjà été emprisonnés pour activités terroristes.
Dickman, originaire du quartier orthodoxe de Har Nof à Jérusalem, a été déclarée morte sur les lieux de l’attentat. Elle était enseignante à l’école Derech Emunah de Ramat Beit Shemesh et se rendait au travail lorsque l’attaque a eu lieu. Selon des témoins, elle était en train de réciter ses prières du matin à l’arrêt de bus, un siddour (livre de prières juif) à la main, au moment des faits.
Les volontaires de ZAKA, qui ont retrouvé le siddour sur les lieux de l’attentat, l’ont ensuite rendu à la famille de la victime.
Elle a été enterrée à Jérusalem le 30 novembre au cimetière Har Hamenuchot.
Dickman s’était mariée à peine huit mois avant son assassinat et était enceinte de son premier enfant.
Lors de ses funérailles, son père, Yehuda, a déclaré que « c’était une femme qui savait ce qu’elle voulait faire dans la vie. Elle avait un grand cœur, était intelligente et riche en émotions, et grâce à ces qualités, elle savait exactement ce qu’elle devait faire. Elle ne laisse derrière elle que de bons souvenirs et un sourire tendre ».
Son père a déclaré aux personnes présentes qu’il était réconforté de savoir qu’elle était morte sur le coup et qu’elle n’avait pas souffert : « Quand je suis allé identifier son corps, je n’ai vu que pureté et sainteté, une femme qui voulait construire un foyer juif. Elle avait un si bon mari, ils formaient un couple heureux, elle lui était dévouée ».
« Je l’ai remerciée pour les 24 années qu’elle m’a données. C’était une fille si gentille que je n’ai jamais eu le moindre mot avec elle », a-t-il ajouté. « C’était une vraie femme droite. »
Son mari, Meir, a déclaré : « Je t’ai rencontrée il y a tout juste un an. Tu étais si juste et si pure et tu ne voulais faire que le bien. Toutes tes aspirations étaient de devenir plus forte [dans la pratique religieuse] et de faire le bien. Tu as été tuée en chantant [une prière], un siddour à la main ».