Livni : « l’hystérie » du malaise de Clinton « ne s’appliquerait pas à un homme »
Pour l’ancienne ministre des Affaires étrangères, les gens oublient que « les dirigeant sont aussi des humains »

Tzipi Livni, ancienne ministre des Affaires étrangères, a déclaré que la focalisation des médias sur l’état de santé d’Hillary Clinton après un malaise en public s’est transformée en “hystérie”, ce qui ne serait jamais arrivé dans le cas d’un homme.
« Je ne sais pas ce qu’à Hillary Clinton, et je n’ai pas l’intention de m’impliquer dans la présidentielle américaine », a écrit Livni sur sa page Facebook [lien en hébreu]. Livni, figure importante de l’opposition, a failli devenir Premier ministre en 2008-2009. « Néanmoins, il est évident pour moi que si un homme avait eu un incident similaire, la situation n’aurait jamais généré autant d’hystérie. C’est affolant, qu’à l’époque ou tout arrive si vite et sans filtre, que nous ayons toujours du mal à accepter que les dirigeants soient aussi des humains. »
Clinton, la candidate démocrate, a quitté la cérémonie de commémorations des attentats du 11 septembre à New York après s’être sentie faible, et a été conduite dans un van par les agents des services secret. Elle avait l’air de vaciller lorsqu’elle est entrée dans le van.
Sa campagne a fait savoir qu’elle était sous antibiotiques pour une pneumonie. Son médecin, Lisa Bardack, a déclaré que Clinton s’est surmenée durant sa campagne et était déshydratée.
Clinton a été vue un peu plus tard à Manhattan, quittant le domicile de sa fille. Elle a déclaré qu’elle se sentait « très bien. »
Ce malaise a jouit d’une couverture médiatique importante.
Trump, le rival républicain de Clinton a tenté de faire valoir sa propre endurance vis-à-vis de celle de Clinton dans l’élection, et les médias de droite ont déjà fait circuler des théories complotistes au sujet de son état de santé. Certains médias généralistes se sont également penchés sur la question.