L’ONU classe Israël 11e pays le plus heureux au monde
La Suisse est grande gagnante ; les Etats-Unis sont classés 15e ; les pays voisins d’Israël sont bien moins lotis
Israël est 11ème pays le plus heureux pays au monde, derrière la Suisse, l’Islande, le Danemark, la Norvège le Canada, et devant les Etats-Unis, qui a terminé 15e, selon le Rapport mondial du Bonheur de l’ONU de 2015, publié la semaine dernière.
Les résultats proviennent de données du sondage Gallup de 2012-2015, dans lequel 2 000 à 3 000 répondants de chaque pays ont été interrogés. On a demandé aux sondés d’évaluer leur degré de satisfaction de leur vie sur une échelle de 0 à 10.
Le top 10 des pays les plus heureux étaient la Suisse (7,587), l’Islande (7,561), le Danemark (7,527), la Norvège (7,522), le Canada (7,427), la Finlande (7,406), les Pays-Bas (7,378), en Suède (7,364), la Nouvelle-Zélande (7,286) et l’Australie (7,284). Israël est classé à la 11ème place, avec une cote de 7,278. Les Etats-Unis sont placés 15e, avec 7,119.
La plupart des voisins d’Israël ont des index beaucoup plus bas, y compris les territoires palestiniens (108), Egypte (135), la Jordanie (85), et le Liban (103). Les cinq pays les plus malheureux sont le Rwanda, Bénin, la Syrie déchirée par la guerre, le Burundi et le Togo.
L’enquête révèle que six facteurs principaux déterminent le niveau de bonheur dans les pays concernés : le produit intérieur brut (PIB) par habitant, le soutien social, l’espérance de vie en bonne santé, la liberté individuelle, la générosité et la perception de la corruption. Les scores ont été comparés à ceux de « Dystopia, » un pays hypothétique affichant les pires scores de 2012 à 2014.
L’un des objectifs du Rapport mondial du Bonheur était de démentir l’hypothèse que le bonheur est directement lié à la richesse. Alors que les pays le plus heureux en général ont tendance à être les plus riches, les facteurs sociaux jouent un rôle plus important dans le bonheur de ces pays, y compris l’absence de corruption du gouvernement et le degré de liberté personnelle.
Le rapport a été fourni par Sustainable Development Solutions Network, une organisation lancée par le secrétaire général Ban Ki-moon en 2012, qui favorise le développement durable à l’échelle locale, nationale et mondiale.
Stuart Winer contribué à cet article