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L’Opéra de Berlin prolonge Barenboim, malgré les critiques

Le contrat du chef d'orchestre israélo-argentin, qui devait s'achever en 2022, est prolongé jusqu'en 2027, malgré des accusations d'autoritarisme de la part de musiciens

Le chef d'orchestre israélo-argentin Daniel Barenboim stands au Staatsoper de Berlin, le 29 septembre 2017. (Crédit : Bernd von Jutrczenka/dpa via AP)
Le chef d'orchestre israélo-argentin Daniel Barenboim stands au Staatsoper de Berlin, le 29 septembre 2017. (Crédit : Bernd von Jutrczenka/dpa via AP)

Le chef d’orchestre israélo-argentin Daniel Barenboim a vu son contrat prolongé de cinq ans à la tête de l’Opéra de Berlin, ont annoncé mardi les autorité de la ville, malgré des accusations d’autoritarisme de la part de musiciens.

« J’ai pris la décision de ne pas nous séparer de Daniel Barenboim. Nous sommes une grande majorité à vouloir continuer à travailler avec Daniel Barenboim », a déclaré Klaus Lederer, chargé des questions culturelles au Sénat de Berlin, lors d’une conférence de presse commune avec le chef d’orchestre mondialement renommé.

Après 28 ans aux commandes de l’Orchestre de Berlin, Daniel Barenboim, 76 ans, s’est dit « très honoré » de pouvoir poursuivre ses engagements et a réaffirmé son attachement à l’Opéra.

Son contrat, qui devait initialement s’achever en 2022, est prolongé jusqu’en 2027. « Je ne sais pas si vous pensiez que ça durerait autant d’années. J’ai dit à la direction et je leur répète que je resterai aussi longtemps que je peux. »

En février dernier, trois anciens collaborateurs de l’opéra avaient accusé le directeur musical d’autoritarisme.

L’un d’eux avait notamment évoqué une dépression suite à son comportement. A l’époque, Daniel Barenboim avait nié en bloc reprochant une campagne visant, selon lui, à ne pas le prolonger dans ses fonctions.

Selon M. Lederer, les accusations d’abus de pouvoir n’ont pas pu être prouvées par la justice. Et « toutes les personnes impliquées ont accepté le défi d’améliorer leur collaboration. C’était décisif pour moi », at-il ajouté.

Daniel Barenboim est revenu sur le rôle à ses yeux d’un chef d’orchestre: « C’est une grosse responsabilité (…). Je dois être le poumon qui doit aider le collectif à respirer. »

Le musicien a élevé le Staatsoper de Berlin à un rang mondial depuis son arrivée en 1992, peu après la réunification de l’Allemagne. Il y a fondé son académie Barenboïm-Saïd en 2012 qui forme de jeunes musiciens principalement originaires du Moyen-Orient.

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