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L’Otan se dote d’une unité pour améliorer le partage de renseignement

"Nous allons mieux organiser le flux de renseignements civils et militaires", a déclaré le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg

Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, en 2010. (Crédit : Magnus Fröderberg/CC BY 2.5 via WikiMedia Commons)
Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, en 2010. (Crédit : Magnus Fröderberg/CC BY 2.5 via WikiMedia Commons)

Les dirigeants de l’Otan doivent valider la création d’une unité dédiée au partage de renseignement pour mieux affronter les menaces terroristes et de guerre hybride, lors de leur sommet en fin de semaine à Varsovie, a annoncé le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg lundi.

Ce sommet, les 8 et 9 juillet, sera certes l’occasion d’entériner le déploiement de troupes de combat dans les pays baltes et en Pologne, afin de décourager toute velléité d’attaque de la part de leur voisin russe, mais « notre défense collective et notre dissuasion vont bien plus loin », a expliqué Stoltenberg à la presse à Bruxelles.

« Nous allons mieux organiser le flux de renseignements civils et militaires par le biais d’une division ‘Renseignement’ au sein du quartier général de l’Otan », a poursuivi M. Stoltenberg.

« Ceci nous aidera à prendre les bonnes décisions au bon moment et nous permettra de mieux affronter des défis actuels comme les menaces terroristes ou hybrides », a-t-il ajouté.

La Pologne a proposé d’accueillir cette nouvelle unité, qui sera dirigée par un nouveau secrétaire général adjoint chargé du Renseignement, pas encore nommé. Celui-ci devrait, selon un haut diplomate de l’Alliance tenant à conserver l’anonymat, prendre ses fonctions dans le courant de l’année 2017.

Plusieurs capitales européennes, la Turquie, mais aussi la ville américaine d’Orlando, ont été le théâtre de graves attaques terroristes ces 18 derniers mois, dont certaines directement pilotées par l’organisation jihadiste Etat islamique.

Par ailleurs, l’annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014, puis l’offensive séparatiste lancée dans l’est de l’Ukraine, ont provoqué une prise de conscience en Occident de nouvelles techniques de guerre, dites « hybrides », marquées par la désinformation, le recours à des forces spéciales agissant sans insigne et des menaces contre des structures civiles.

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