L’UE et des États membres dénoncent les constructions « illégales » à Jérusalem
Paris, Berlin, Rome, Madrid, Londres, Bruxelles, Copenhague, Helsinki, Amsterdam, Oslo, Varsovie, Lisbonne, Stockholm et Ljubljana ont signé une seconde "démarche"
Raphael Ahren est le correspondant diplomatique du Times of Israël
L’Union européenne (UE) et un certain nombre d’Etats membres réitèrent leur opposition aux projets israéliens de poursuivre la construction dans la région de Jérusalem au-delà de la Ligne verte.
L’UE, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Belgique, le Danemark, la Finlande, l’Irlande, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Slovénie et la Suède ont fait part de leurs « sérieuses préoccupations concernant la progression de la construction de colonies à Givat Hamatos et potentiellement en Zone E1 », selon la « démarche » qu’ils ont déposée auprès du ministère des Affaires étrangères.
C’est leur deuxième démarche – jargon diplomatique pour désigner une lettre de protestation – contre ce projet depuis le mois de mai.
« Les colonies sont illégales au regard du droit humanitaire international. Toute nouvelle construction de colonies dans cette zone stratégiquement sensible aura un impact dévastateur sur un État palestinien adjacent, et compromet gravement la possibilité d’une solution négociée à deux États, conformément aux paramètres convenus au niveau international », déclarent-ils dans cette démarche.
Le ministère des Affaires étrangères confirme avoir reçu une deuxième démarche, mais refuse de commenter davantage la question.