Macron discute de la solution à deux États avec des responsables arabes
Le président français s'est entretenu avec le ministre jordanien Safadi, le ministre saoudien Farhane, le Premier ministre du Qatar, et le ministre égyptien Choukri
Le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre du Qatar et les ministres saoudien, égyptien et jordanien des Affaires étrangères ont discuté vendredi soir de la situation dans la bande de Gaza et de la mise en œuvre de la « solution des deux États » entre Israéliens et Palestiniens, a annoncé la présidence française.
Ils ont parlé, au palais de l’Élysée, de « l’ensemble des leviers qui pouvaient être activés afin d’obtenir la réouverture de tous les points de passage » vers l’enclave et examiné comment « augmenter et approfondir leur coopération en matière d’aide humanitaire ».
La discussion a également porté sur « la mise en œuvre effective de la solution des deux États, seule à même de garantir la paix et la sécurité de l’État d’Israël et de répondre aux aspirations légitimes des Palestiniens ».
Emmanuel Macron a réitéré son « opposition aux opérations [israéliennes] à Rafah, son appel à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza, ainsi qu’à la libération de tous les otages » enlevés et emportés de force par le groupe terroriste palestinien du Hamas dans la bande de Gaza.
La France compte encore deux ressortissants parmi eux, le troisième, Orión Hernández-Radoux, ayant été retrouvé mort par l’armée israélienne.
Le président français a aussi « condamné sans équivoque les nouvelles annonces en matière de colonisation en Cisjordanie » et souligné « la détermination de la France à renforcer les sanctions en la matière, y compris au niveau européen ».
Le chef de la CIA, William Burns, est également attendu à Paris pour tenter de relancer les pourparlers avec Israël pour une trêve dans la bande de Gaza après plus de sept mois de guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas.
Début mai, des négociations indirectes entre Israël et le Hamas, par l’entremise du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, avaient échoué à trouver un accord en vue d’une trêve associée à la libération de prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël.
La guerre a éclaté lorsque quelque 3 000 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tuant près de 1 200 personnes, principalement des civils, tout en prenant 252 otages de tous âges, en commettant de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.
Plus de 35 900 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.
L’ONU indique que quelque 24 000 victimes ont été identifiées dans les hôpitaux à ce jour. Le reste du chiffre total est basé sur des « informations médiatiques » plus obscures du Hamas.
Israël dit avoir tué 15 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre.
Deux cent quatre-vingt-six soldats israéliens ont été tués au cours de l’opération terrestre contre le Hamas et lors des opérations menées le long de la frontière de Gaza.
Plus d’une centaine d’otages sont toujours retenus dans l’enclave au mains du Hamas et de ses complices civils. Tous ne sont pas en vie.