Israël en guerre - Jour 537

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Mahmoud Abbas assure que la conférence de Bahreïn est vouée à l’échec

L'Autorité palestinienne boycotte la conférence "De la paix à la prospérité", estimant que l'administration Trump essaye d'acheter les Palestiniens et de les priver d'un Etat

Le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'adresse aux dirigeants palestiniens à la Muqata, siège de l'AP, dans la ville de Ramallah, en Cisjordanie, le 20 février 2019. (Crédit : ABBAS MOMANI / AFP)
Le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'adresse aux dirigeants palestiniens à la Muqata, siège de l'AP, dans la ville de Ramallah, en Cisjordanie, le 20 février 2019. (Crédit : ABBAS MOMANI / AFP)

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré dimanche que la conférence de Bahreïn sur le volet économique du futur plan américain pour résoudre le conflit israélo-palestinien était vouée à l’échec.

« Nous sommes certains que la conférence de Manama ne sera pas un succès », a déclaré M. Abbas, lors d’une conférence de presse à Ramallah.

Samedi, les Etats-Unis ont rendu public le volet économique de leur plan de résolution du conflit israélo-palestinien et doivent le présenter cette semaine à Bahreïn. Selon eux, il vise à lever plus de 50 milliards de dollars pour les Palestiniens et à créer un million d’emplois sur dix ans.

Mais l’Autorité palestinienne boycotte cette conférence intitulée « De la paix à la prospérité », estimant que l’administration du président américain Donald Trump, qui affiche son soutien à Israël, cherche à acheter les Palestiniens et à les priver d’un Etat indépendant.

« Nous ne serons ni les esclaves ni les serviteurs de (Jason) Greenblatt, (Jared) Kushner et (David) Friedman », a déclaré Mahmoud Abbas, évoquant, dans l’ordre, un conseiller de M. Trump, le gendre du président américain et l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël.

Jared Kushner, (à gauche), conseiller à la Maison Blanche, et Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, à Ramallah, le 24 août 2017. (Crédit : WAFA)

« Nous avons besoin de (soutien) économique, d’argent et d’aide, mais avant tout, il faut une solution politique », a-t-il ajouté.

« Nous ne pouvons accepter que l’Amérique transforme cette cause qui est politique en une cause économique » a-t-il poursuivi.

Mahmoud Abbas a coupé les ponts avec l’administration Trump après la reconnaissance par le président américain de Jérusalem comme capitale d’Israël en décembre 2017. Les Palestiniens espèrent faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.

Ce plan promis de longue date devrait inclure, plus tard, un volet politique, selon des responsables américains.

L’administration de Donald Trump a précisé que l’initiative allait tenter de réformer l’économie palestinienne et de la lier à celle de ses voisins, afin de lever d’importants investissements internationaux.

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