Israël en guerre - Jour 426

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Marche des drapeaux: la police se prépare à toutes les éventualités ; le Hamas menace

Plus de 2 000 policiers assureront la sécurité du défilé controversé dans le quartier musulman de la Vieille Ville ; les autorités estiment peu probables des tirs de roquette

Des Israéliens courent vers des abris alors que les sirènes d'alerte aux roquettes retentissent lors du défilé pour la Journée de Jérusalem, le 10 mai 2021. (Crédit : Ariel Schalit/AP)
Des Israéliens courent vers des abris alors que les sirènes d'alerte aux roquettes retentissent lors du défilé pour la Journée de Jérusalem, le 10 mai 2021. (Crédit : Ariel Schalit/AP)

La police de Jérusalem était en pleine préparation mardi pour assurer la sécurité de la Marche des Drapeaux de la Yom Yeroushalayim jeudi, y compris des exercices pour faire face à d’éventuels tirs de roquettes depuis la bande de Gaza – bien qu’une telle attaque ne soit pas considérée comme probable.

Plus de 2 000 policiers assureront la sécurité du défilé controversé, aux côtés de plus d’un millier d’autres membres du personnel de sécurité, a annoncé la police mardi après-midi.

Le défilé organisé par des organisations religieuses et de droite commémore l’unification de Jérusalem par Israël et la prise de la Vieille Ville, y compris le mur occidental et le mont du Temple, lors de la guerre des
Six jours de 1967.

La marche des drapeaux de la Journée de Jérusalem suscite chaque année des tensions et est généralement précédée d’appels à modifier son itinéraire.

La marche génère fréquemment des frictions avec les résidents palestiniens de Jérusalem-Est et de la vieille ville, car elle traverse le quartier musulman, et des politiciens ultranationalistes et d’extrême-droite y sont souvent présents.

Le député Itamar Ben Gvir marche à la porte de Damas dans la Vieille Ville de Jérusalem pendant les célébrations de Yom Yeroushalayim, le 29 mai 2022. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)

La police ferme les commerces palestiniens de la zone et limite les déplacements des résidents afin de faciliter la procession et d’éviter les affrontements avec les marcheurs juifs.

Des chants nationalistes, voire racistes, sont fréquemment entonnés par les marcheurs, ce qui exacerbe encore les tensions pendant l’événement, et les arrestations de résidents palestiniens pendant la marche sont fréquentes.

Cette année, le moment est particulièrement délicat à la lumière du nouveau cessez-le-feu entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Jihad islamique après cinq jours de conflit meurtrier.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a confirmé lundi que le défilé nationaliste controversé aura lieu à Jérusalem selon son itinéraire annuel à travers le quartier musulman de la Vieille Ville.

La marche commencera donc comme d’habitude dans le centre-ville de Jérusalem, entrera dans la Vieille Ville de Jérusalem par la porte de Damas située dans le quartier musulman et se dirigera vers le quartier juif pour se terminer sur l’esplanade du mur Occidental. La marche ne passe pas par la mosquée Al Aqsa, située sur le mont du Temple.

Un itinéraire séparé, souvent réservé aux femmes, contourne le côté ouest de la Vieille Ville et entre par la porte de Sion avant d’atteindre le mur occidental.

Les rues du centre-ville – King George, Keren HaYessod et Bezalel – seront fermées pendant le défilé jeudi après-midi, et les transports en commun seront redirigés vers d’autres itinéraires.

Lors d’un briefing mardi après-midi, le commandant de la police du district de Jérusalem, Doron Turgeman, a souligné qu’en dépit des rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, la marche n’entrera pas dans le complexe du Mont du Temple et que les drapeaux israéliens ne seront pas autorisés sur le site sensible.

En réponse à une question sur d’éventuels tirs de roquettes sur Jérusalem depuis Gaza pendant les événements de la Journée de Jérusalem, Turgeman a déclaré que la police se préparait à toutes les éventualités, y compris les tirs de roquettes, mais la force a ensuite souligné que les tirs de roquettes n’étaient pas actuellement considérés comme une menace centrale pour les événements de Yom Yeroushalayim.

Le groupe terroriste du Hamas a appelé mardi les Palestiniens à assister aux prières du matin à la mosquée Al Aqsa jeudi et lance un avertissement à Israël de ne pas « franchir de ligne rouge ».

Ali Baraka, du Hamas. (Capture d’écran)

« Toute violation de nos lignes rouges entraînera une réaction du mouvement de résistance », a déclaré le représentant du groupe terroriste au Liban, Ali Baraka.

Baraka a appelé les fidèles à assister en masse aux prières du matin pour faire une démonstration de force et a déclaré que la marche était une « provocation au peuple palestinien et une violation de du caractère sacré d’Al Aqsa ».

En 2021, la marche de Jérusalem avait servi de prétexte au groupe terroriste Hamas pour déclencher un conflit de 11 jours, avec notamment des tirs de roquettes sur Jérusalem pendant la marche.

Turgerman a effectué une visite séparée de l’itinéraire de la Marche des Drapeaux avec d’autres officiers supérieurs de la police lundi et a déclaré que « ceux qui viennent à Jérusalem pour ces événements doivent pouvoir nous voir [la police] et voir que nous faisons de notre mieux. Ils comptent sur nous et ils viennent parce que nous sommes là ».

Les organisations de coexistence telles que le groupe Tag Meir organisent souvent de petites contre-manifestations contre la marche et, pour la neuvième année, elles distribueront des fleurs aux habitants de la Vieille Ville lors de leur propre cortège le jeudi matin avant la Marche des drapeaux.

L’organisation de gauche Ir Amim a condamné la marche mardi et a déclaré que le débat concernant l’événement, qui se concentre principalement sur les questions de sécurité, devrait être remplacé par un débat sur les questions morales de la procession.

En passant par le quartier musulman et la porte de Damas tout en limitant la circulation des Palestiniens dans la zone et en chantant haut et fort « Votre village brûlera » et « Mort aux Arabes » ; la violence physique et verbale ; [c’est] une marche pleine de haine, une marche de la suprématie juive au cœur de l’espace palestinien », a tweeté l’organisation.

Im Tirtzu, l’un des organisateurs de l’événement, a refusé de s’exprimer sur la marche à venir.

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