Matanyahu Englman nommé au poste de contrôleur de l’Etat
Pour la première fois en plus de 30 ans, aucun des candidats n'est issu du milieu juridique

Les partis de l’éventuelle coalition ont pris une décision de dernière minute lundi en annonçant le candidat qu’ils recommandent Matanyahu Englman pour succéder à Yossef Shapira au poste de contrôleur de l’Etat.
Cette décision, annoncée par le bureau du Premier ministre peu avant la date-butoir, avant minuit, a été prise après un choix entre Englman, actuel PDG du Conseil de l’Enseignement supérieur, et Michal Rosenboim, conseillère juridique du syndicat des corporations municipales.
Englman était, dans le passé, directeur général de l’Institution de technologie du Technion, à Haïfa.
Selon les médias israéliens, la candidature de Rosenboim a été soutenue par les partis ultra-orthodoxes de la Knesset.

Le parti qui dirigera probablement l’opposition, Kakhol lavan, avait nommé Giora Romm, ancien attaché de Tsahal aux Etats-Unis et ancien commandant-adjoint de l’armée de l’air israélienne.
Fait inhabituel, aucun des trois candidats n’est juge. Même si ce n’est pas un pré-requis pour ce poste, depuis 1987, tous les contrôleurs de l’Etat avait travaillé dans la branche judiciaire.
Lundi était le dernier jour pour soumettre des nominations. Le prochain contrôleur sera choisi lors d’un vote à bulletin secret, au début du mois de juin.
Un candidat doit obtenir au moins 61 votes afin d’être nommé, et plusieurs tours peuvent être organisés jusqu’à l’obtention des 61 voix requises.

Le travail du contrôleur de l’Etat est de revoir les politiques et les action du gouvernement et des agences. Selon le site de la Knesset, il est chargé « d’inspecter la légalité, l’intégrité, les normes managériales, l’efficacité et l’économie des instances auditées, et tout autre aspect qu’il ou elle juge nécessaire ».
Le contrôleur de l’Etat publie des rapports annuels sur des dossiers qui, estime-t-il, méritent d’attirer l’attention.