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Meloni dénonce le vandalisme du monument de Basovizza

Les massacres dits des "foibe" sont une source de controverse en Italie

La Première ministre italienne et leader du parti d'extrême-droite Frères d'Italie Giorgia Meloni tient des fleurs lors d'une conférence de presse après les résultats des élections européennes à Rome le 10 juin 2024. (Filippo Monteforte/AFP)
La Première ministre italienne et leader du parti d'extrême-droite Frères d'Italie Giorgia Meloni tient des fleurs lors d'une conférence de presse après les résultats des élections européennes à Rome le 10 juin 2024. (Filippo Monteforte/AFP)

La cheffe du gouvernement italien post-fasciste, Giorgia Meloni, a dénoncé samedi des actes de vandalisme perpétrés contre un monument érigé près de la frontière slovène à la mémoire des victimes italiennes de massacres de la Seconde Guerre mondiale.

Le monument de Basovizza rend hommage aux milliers d’Italiens tués par les résistants yougoslaves lors des massacres dits des « foibe », ainsi nommés parce que les victimes étaient souvent jetées dans des grottes connues sous le nom de foibe.

Située entre la frontière italo-slovène et la ville de Trieste, la foiba de Basovizza n’est pas toutefois un gouffre naturel mais un ancien puits de mine.

« L’injure faite à Basovizza, avec des inscriptions répugnantes qui rappellent des pages dramatiques de notre histoire, n’est pas seulement un piétinement de la mémoire des martyrs des foibe, mais un outrage à la nation toute entière », a déclaré Mme Meloni.

Il s’agit d’un « acte d’une gravité sans précédent, qui ne peut rester impuni », a-t-elle fait valoir dans un communiqué.

Ces massacres sont une source de controverse en Italie. Ils sont commémorés par l’extrême droite, qui a tenté d’assimiler à la Shoah les massacres d’Italiens perpétrés par des antifascistes dirigés par des communistes.

https://twitter.com/GiorgiaMeloni/status/1888199852279894025/photo/1

Selon les médias italiens, des phrases en serbe ont été griffonnées en rouge sur le sol à l’extérieur du monument dans la nuit de vendredi à samedi : « Mort au fascisme, liberté aux peuples ».

Dans les décennies qui ont suivi la guerre, les tentatives de l’Italie de tourner la page sur son histoire fasciste et sur les crimes commis par ses propres forces en Yougoslavie ont largement minimisé les massacres des foibe.

Ce n’est qu’en 2004 que le gouvernement de droite du Premier ministre Silvio Berlusconi a instauré une journée nationale de commémoration le 10 février.

Le gouvernement d’extrême droite de Meloni a fait de cet événement une date emblématique.

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