Miki Zohar: Il ne fait aucun doute que la pression militaire met en danger les otages, mais…
Le ministre de la Culture a toutefois affirmé que seule cette pression militaire permettra de conclure un accord avec le Hamas
Le ministre de la Culture, Miki Zohar, a déclaré jeudi à la station de radio haredi Kol BaRama qu’il n’y a « aucun doute » que la pression militaire met en danger les otages détenus à Gaza.
« Les tentatives d’accord n’ont pas abouti parce que nous sommes face à une organisation terroriste qui n’est pas rationnelle et qui ne comprend que la puissance militaire », a expliqué Zohar. « Nous voulons vraiment un accord et nous espérons qu’il y en aura un. Le prix qu’Israël devra payer est lourd, mais ce n’est pas un prix impossible qui porterait atteinte à la sécurité d’Israël ».
Interrogé sur la façon de conclure un accord, Zohar a répondu : « Seulement par la pression militaire ».
« La situation n’a pas encore atteint le point où Sinwar et ses émissaires ont décidé de conclure un accord », a expliqué Zohar, membre du Likud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Toutefois, interrogé sur l’exécution de six otages par leurs ravisseurs dans un tunnel de Gaza alors que les troupes de Tsahal s’approchaient, Zohar a souligné qu’il « ne fait aucun doute que la pression militaire met en danger les otages ».
« Ce n’est pas que nous pensions que les otages sont dans une bonne situation. Leur vie est constamment en danger, surtout lorsqu’il y a des tirs à proximité de l’endroit où ils se trouvent, ou même de l’endroit où ils se trouvent, et c’est là toute la complexité de cette guerre », a-t-il expliqué.
Zohar a également répété la position du gouvernement selon laquelle les manifestations en faveur d’un accord et des élections renforcent la position de négociation du Hamas, et affirme qu’il pense qu’il devrait y avoir un gouvernement d’unité, mais qu’il ne devrait exclure aucun des partis politiques faisant déjà partie de la coalition.
« Il ne fait aucun doute que s’il y avait un gouvernement d’unité et qu’il n’y avait pas de manifestations politiques, nous serions dans une situation différente. Je suis sans équivoque en faveur d’un gouvernement d’unité. D’un autre côté, pousser les partis vers la sortie n’est pas un gouvernement d’unité », a-t-il affirmé.