Mishmeret 101 appelle à un rassemblement de désobéissance civile à Jérusalem ce dimanche
La phase 1 de l'accord ayant pris fin, le groupe de protestation anti-gouvernement veut mettre fin au "contournement" de l'accord et à "l'abandon" des otages

Un groupe de protestation anti-gouvernement a appelé mercredi à un rassemblement de désobéissance civile à Jérusalem dès dimanche, après l’expiration de la première phase de l’accord de cessez-le-feu et de libération des otages à Gaza. Le but est de mettre fin au « contournement » de l’accord et à « l’abandon » des otages.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a largement retardé l’ouverture des pourparlers sur la deuxième phase de l’accord, qui verrait le groupe terroriste palestinien du Hamas relâcher les otages encore en vie, préférant prolonger la première phase en cours. Le camp de droite du Premier ministre a menacé de renverser le gouvernement s’il passait à la deuxième phase, qui exigerait d’Israël un retrait complet de Gaza.
Le groupe de protestation, exigeant qu’Israël « passe à la phase deux », appelle ses volontaires à venir se joindre aux « journées de colère » en voiture, à préparer de la nourriture pour rester sur place, éventuellement longtemps, et à soutenir les manifestants sur le terrain.
Selon le message, Mishmeret101, qui a organisé plusieurs manifestations silencieuses en faveur d’un accord sur les otages, se réunira sur la rue Azza à Jérusalem, près de la résidence du Premier ministre, à 16 heures dimanche, suivie d’une « manifestation de colère » à durée indéterminée à partir de 19 heures.
Depuis novembre, le groupe de « désobéissance civile » recense les volontaires pour les manifestations hebdomadaires de la rue Begin à Tel Aviv et organise de nombreux tutoriels sur les tactiques de désobéissance non violente.
Il a déjà appelé à une grève générale et demandé aux parents de ne pas envoyer leurs enfants à l’école. Il prône « une désobéissance civile non violente et déterminée qui conduira à la chute du gouvernement ».
Dans des messages adressés aux volontaires, le groupe a appelé à plusieurs reprises les manifestants à se préparer à une « journée de commandement » qui verrait « des milliers de soldats à pied et des bataillons de voitures » se rassembler à Jérusalem, « lorsque les familles des otages donneront le signal ».
Peu d’informations sont disponibles sur le nombre de volontaires ayant rejoint le groupe et sur les familles d’otages qui y sont affiliées, le cas échéant.