Israël en guerre - Jour 423

Rechercher

Mort de Yasser Arafat : les juges français ont terminé leur enquête

Trois équipes d'experts suisses, français et russes ont été nommés pour vérifier la présence du polonium 210

Yasser Arafat. (Crédit : Thomas Coex/AFP)
Yasser Arafat. (Crédit : Thomas Coex/AFP)

Les juges français saisis de l’enquête sur la mort en 2004 de Yasser Arafat ont clos fin avril leur information judiciaire ouverte pour « assassinat », a annoncé mardi à l’AFP le parquet de Nanterre, près de Paris.

« Les juges d’instruction ont clôturé leur information et le dossier a été transmis le 30 avril au parquet », qui a trois mois pour présenter ses réquisitions, a indiqué le parquet.

Les experts mandatés par la justice française ont une nouvelle fois écarté en début d’année la thèse d’un empoisonnement au polonium 210 du chef historique des Palestiniens, mort dans un hôpital près de Paris le 11 novembre 2004.

Trois juges de Nanterre sont chargés depuis août 2012 d’une information judiciaire pour « assassinat », après une plainte contre X de sa veuve, Souha Arafat, déposée à la suite de la découverte de polonium sur des effets personnels de son mari.

La tombe d’Arafat en Cisjordanie avait été ouverte en novembre 2012 et une soixantaine d’échantillons prélevés sur sa dépouille et répartis pour analyse entre les trois équipes d’experts suisses, français et russes.

Au coeur du problème : des doses supérieures à la moyenne de polonium 210, substance radioactive hautement toxique, dans le corps de Yasser Arafat. C’est avec cette substance que l’ex-agent russe Alexandre Litvinenko avait été tué en 2006 à Londres.

En 2013, les Français ainsi qu’une équipe russe avaient déjà exclu tout empoisonnement du leader palestinien.

Pour les experts français, la présence d’un gaz radioactif naturel, le radon, dans l’environnement extérieur, expliquerait ces fortes quantités. Des experts suisses avaient, quant à eux, jugé la thèse d’un empoisonnement « plus cohérente » avec leurs propres résultats.

Une demande présentée par Souha Arafat de contre-expertise française avait été refusée, mais les juges avaient décidé de « commander des expertises complémentaires aux mêmes experts », avait expliqué le parquet de Nanterre à l’AFP fin décembre.

Nombre de Palestiniens soupçonnent Israël, qui l’a toujours nié, d’avoir empoisonné Yasser Arafat avec des complicités dans son entourage.

En novembre 2013, Shimon Peres, alors président israélien, avait affirmé qu' »il aurait été plus facile » de l’assassiner par balle.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.