Israël en guerre - Jour 430

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Mort en prison du père qui avait brûlé vif ses tout jeunes enfants en 1999

Erez Tivoni avait assassiné Idan, 4 ans, et Avital, 2 ans, lors d'une visite sous surveillance des services sociaux. Il avait prévu de tuer son ex-femme et de s'enfuir aux États-Unis

Vue de la prison d'Ayalon à Ramle, dans le centre d'Israël, le 25 août 2014. (Moshe Shai/Flash 90)
Vue de la prison d'Ayalon à Ramle, dans le centre d'Israël, le 25 août 2014. (Moshe Shai/Flash 90)

Les médias israéliens ont fait savoir que le corps sans vie d’Erez Tivoni, 56 ans, assassin de ses propres enfants en mai 1999, avait été découvert dans sa cellule de la prison d’Ayalon samedi matin.

Il a été transféré au centre hospitalier Shamir, qui a constaté le décès.

Divorcé de la mère de ses enfants, Tivoni pouvait exercer son droit de visite dans un établissement Wizo de Tel Aviv, en présence d’un agent de l’aide sociale.

Tivoni a profité de l’absence de courte durée de l’agent en question pour verser un liquide inflammable sur ses enfants, Idan, 4 ans, et Avital, 2 ans, et leur mettre le feu.

Il a avoué le double homicide et a été condamné à deux peines de prison à perpétuité.

Selon le rapport de police, « l’ambiance paisible que Tivoni avait créée lors de la rencontre avec ses enfants avait incité l’assistante sociale à quitter la pièce ».

En plus des jouets et des bonbons, il avait avec lui, dans un sac, un couteau de commando et un taser, achetés quelques jours plus tôt, ainsi qu’une lettre adressée à son ex-femme disant : « C’est toi qui l’as voulu. Je ne suis que l’exécuteur. »

Corroborant les soupçons de la police, Tivoni avait déclaré lors de ses aveux qu’il avait « acheté un litre et demi d’essence dans une station-service ». À propos de ses enfants, il avait affirmé : « Si je ne pouvais pas les voir, alors personne ne le pourrait. »

Selon le site d’information Walla, son ex-épouse a porté plainte contre la puissance publique – demandant plus d’un million de shekels de dommages et intérêts -, au motif que c’est la négligence des autorités qui a conduit à la mort de ses enfants.

Selon le site d’information Maariv, les juges du tribunal de district de Tel Aviv, Nathan Amit, Edna Kaplan-Hagler et Avraham Tal avaient dit dans leur sentence : « Les mots ne suffisent pas à qualifier l’ignominie des faits reprochés à l’accusé … parmi les plus effroyables que le système juridique en Israël, et peut-être dans le monde, ait jamais eu à voir ».

Les juges avaient par ailleurs reproché à l’accusé de se présenter comme « un bon père pour ses enfants » et de comparer sa douleur à celle de leur mère.

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