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Moscou lève l’interdiction de vente à Téhéran de technologies liées au nucléaire

Dès l'annonce de l'accord nucléaire, Moscou avait annoncé la livraison à l'Iran de systèmes de missiles S-300

Photo d'illustration : L'usine nucléaire de production d'eaux lourdes située à proximité de la ville d'Arak. (Crédit : CC-BY-SA 3.0/Wikimedia/Nanking2012)
Photo d'illustration : L'usine nucléaire de production d'eaux lourdes située à proximité de la ville d'Arak. (Crédit : CC-BY-SA 3.0/Wikimedia/Nanking2012)

Vladimir Poutine, en visite lundi à Téhéran, a levé l’interdiction de vente et de livraison de matériel technologique lié au nucléaire, notamment pour les sites nucléaires de Fordo et d’Arak, en conformité avec une résolution de l’ONU sur l’accord nucléaire entre l’Iran et les grandes puissances.

La Russie peut désormais vendre et livrer à l’Iran du matériel et des équipements visant à « moderniser » le site nucléaire iranien de Fordo ainsi que pour le réacteur nucléaire d’Arak, selon un oukase présidentiel publié lundi par le Kremlin.

Moscou autorise également « l’exportation depuis l’Iran d’uranium enrichi, d’un volume supérieur à 300 kg, contre le transfert vers l’Iran d’uranium naturel ».

La publication de ce décret intervient alors que Vladimir Poutine est arrivé en milieu de journée à Téhéran où il doit rencontrer le président iranien Hassan Rouhani.

Selon ce décret, la levée de ces interdictions suit le cadre établi par la résolution 2231, adoptée en juillet par le Conseil de sécurité de l’ONU et qui a entériné l’accord nucléaire signé peu avant par Téhéran et les grandes puissances.

Cette résolution prévoit l’abrogation en 2016 des sanctions internationales contre l’Iran, à condition que le pays respecte l’accord.

« La voie est libre » pour la levée des sanctions, a déclaré jeudi le chef du programme nucléaire iranien Ali Akbar Salehi.

Le groupe 5+1 s’était mis d’accord sur la « restructuration et la modernisation » du réacteur nucléaire d’Arak, a-t-il également annoncé.

Le réacteur à eau lourde d’Arak est au cœur de l’accord international : il doit être modifié de façon à ne pas pouvoir produire de plutonium en quantité militaire.

Autre point d’achoppement lors des négociations: le site de Fordo, enfoui sous la montagne et de ce fait impossible à détruire par une action militaire, ne peut pas enrichir de l’uranium et devra abandonner deux-tiers de ses centrifugeuses, selon l’accord conclu avec l’Iran.

Dès l’annonce de cet accord, Moscou a annoncé la levée de l’interdiction de livraison à l’Iran de systèmes de missiles de défense antiaérienne S-300, une décision critiquée par les Occidentaux et Israël.

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