Naissance d’un faon chez les gazelles en péril du sud d’Israël
Il ne reste que 30 à 40 gazelles acacias dans une zone protégée du désert d'Arava
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.
La nouvelle année juive a commencé avec une nouvelle vie, avec l’arrivée d’un faon au sein de la communauté des gazelles acacia, une espèce en grave danger d’extinction.
Il ne reste que 30 à 40 de ces gazelles – qui ne se trouvent qu’en Israël. La majorité d’entre elles vivent dans un périmètre fermé de la réserve Hai-Bar de Yotvata, dans le sud du désert d’Arava, où elles peuvent être protégées et se reproduire.
Elles sont comptées deux fois par an et leur état de santé est contrôlé. C’est par hasard que les garde-forestiers ont découvert le nouveau faon et non dans le cadre d’un décompte officiel.
La gazelle acacia est une sous-espèce de la gazelle des montagnes plus commune – il en resterait 3 100 au sein de l’Etat juif et elle est également présente en Jordanie et en Turquie. Mais moins de 3 000 vivraient encore dans la nature.
Le docteur David Mallon, zoologue britannique et expert des antilopes, avait recommandé il y a quatre ans que le statut de cette gazelle, sur la liste rouge de l’organisation environnementale, passe de « vulnérable » à « en danger ».
Comme c’est le cas aussi pour la plus grande partie de la faune et de la flore au sein de l’Etat juif, le déclin de la population des gazelles résulte largement de la réduction de l’habitat en raison des constructions, du pavage des routes et de l’installation de clôtures.