Naomi Dgani, 80 ans : Infirmière à la retraite qui était « sensible et sentimentale
Assassinée par des terroristes du Hamas, dans sa maison du kibboutz Kfar Aza, le 7 octobre 2023
Naomi Dgani, 80 ans, a été assassinée par des terroristes palestiniens du Hamas dans sa maison du kibboutz Kfar Aza le 7 octobre.
Elle a été prise pour cible par un sniper, a raconté sa sœur Tammy Nir-Peretz à un site d’information local.
« Elle avait quitté le mamad [la pièce sécurisée] pendant une seconde et les terroristes l’ont repérée et lui ont tiré dessus. Elle est morte sur le coup. »
Son corps a été découvert deux jours plus tard et elle a été enterrée dans le kibboutz Shefayim le 22 octobre. Elle laisse dans le deuil ses quatre enfants – Anat, Yoni, Dror et Lilach – plusieurs petits-enfants et ses frères et sœurs, Tammy, Aharon et Hannah. Elle s’était occupée de son époux, atteint de la maladie d’Alzheimer pendant cinq ans et demi, jusqu’à ce qu’il y succombe.
Naomi a grandi au kibboutz Kfar Blum, situé dans le nord du pays, et s’est installée à Kfar Aza, à proximité de Gaza, dans les années 1960. Elle a été infirmière tout au long de sa vie, travaillant d’abord pour le kibboutz, puis avec des prématurés au centre hospitalier Soroka de Beer Sheva, jusqu’à sa retraite.
Selon l’éloge funèbre officiel du gouvernement, sa famille a parlé du vide laissé par son assassinat et du réconfort que lui a procuré le fait que, le matin du 7 octobre, elle a réussi à parler une dernière fois au téléphone avec certains de ses enfants et petits-enfants.
« Elle plaisantait avec eux. Naomi était une femme aimante, joyeuse, souriante, optimiste, sensible et sentimentale qui a vécu sa vie avec un sens de la simplicité, du don, de la compassion et de l’empathie envers les autres. »
Naomi a également été la principale source d’inspiration des nouvelles paroles écrites par sa famille élargie pour la chanson « Who By Fire » de Leonard Cohen, à la suite des atrocités commises par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre.
Les membres de sa famille – sa cousine Vered Raz, ainsi que le mari et la fille de cette dernière, Tzachi Gatzek et Gali Gatzek – ont mis au point cette nouvelle version. « C’est à la fois personnel et national », a expliqué Vered.
Son neveu, Or Alterman, s’est souvenu du temps passé avec sa tante dans le kibboutz pendant la guerre du Golfe, lorsque Kfar Aza était « l’endroit le plus sûr du pays. Mon oncle et ma tante bien-aimés se sont occupés de moi jusqu’à ce que les choses se calment ».
Il poursuit en disant que « lors de l’une de mes dernières visites à Kfar Aza, Naomi m’a emmené faire un tour sur son triporteur le long des sentiers du kibboutz. Nous sommes passés par tous les endroits qui ont marqué mon enfance ».
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