Netanya, ville à plus forte croissance pour la vente de logements neufs
Dans le même temps, les chiffres témoignent de la raréfaction du nombre d’acheteurs sur le marché, même si les chantiers se poursuivent à un rythme soutenu
Sharon Wrobel est journaliste spécialisée dans l'immobilier pour le Times of Israel.

Netanya est aujourd’hui la première ville d’Israël en termes de ventes de logements neufs, selon les données publiées jeudi par le Bureau central des statistiques (CBS) sur les trois derniers mois disponibles, de mars à mai 2022.
Les chiffres montrent que 664 appartements ont été vendus dans la ville côtière du centre du pays au cours de cette période, contre 644 à Ashkelon, 577 à Ramat Gan, 550 à Tel Aviv-Yafo et 506 à Jérusalem.
Les memes données montrent également que le nombre de logements vendus diminue, ce qui conforte d’autres indicateurs. Entre mars et mai 2022, quelque 11 770 nouveaux biens se sont vendus, soit près de 27 % de ceux bénéficiant d’une subvention gouvernementale (par le biais de l’un des programmes gouvernementaux d’aide à l’accession à la propriété), selon les données du CBS.
Quelque 5,7 % des nouveaux logements ont été construits spécifiquement pour la location, plus de la moitié à Tel Aviv, dans le centre, là où la demande de location de long terme à des prix abordables est la plus forte.
Le CBS a noté un ralentissement de 3,3 % du nombre des ventes réalisées en mai par rapport au mois précédent (avril) et une baisse désaisonnalisée des achats de 5,4 % par rapport au trimestre précédent (de décembre 2021 à février 2022). Il a ajouté que la demande de logements neufs baissait régulièrement depuis octobre 2021, à un taux de 5,1 % par mois, après avoir connu un mouvement d’augmentation de l’ordre de 4,1 % par mois après mai 2020.
Le nombre de chantiers, en revanche, continue d’augmenter. Le gouvernement a pour objectif d’offrir 500 000 nouveaux logements d’ici 2025.
Le mois dernier, le taux de croissance des prix de l’immobilier a commencé à se contracter, en raison de la diminution du nombre d’acheteurs, mais il demeure supérieur au taux d’inflation.
Reste à voir quel impact un ralentissement prolongé des achats pourrait avoir à long terme sur le prix des logements. D’autres études devraient être disponibles prochainement.