Netanyahu : comme pour les autres accusations, l’enquête ne trouvera rien
Le Premier ministre, soupçonné d'avoir accepté des cadeaux de valeurs de la part d'hommes d'affaires, a à nouveau clamé son innocence et accusé les médias

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réaffirmé mardi qu’il n’était pas coupable des accusations de corruption qui font actuellement l’objet d’une enquête.
Il a été interrogé lundi soir pendant trois heures par l’unité Lahav 433 de la police pour des soupçons de corruption. Netanyahu aurait accepté des cadeaux de valeur d’au moins deux hommes d’affaires.
« Bibitours : rien ! Une accusation de financement de campagne illégal : rien ! Une accusation d’avoir faussé les résultats des primaires : rien ! Une accusation d’avoir reçu des cadeaux à l’étranger et des financements pour des vols : rien ! », a écrit le Premier ministre sur sa page Facebook. Il listait plusieurs accusations qui ont été portées contre lui dans le passé.
« Des années de persécution quotidienne contre moi et ma famille ont été confirmées hier comme infondées », a déclaré le Premier ministre. Il faisait référence à un communiqué du procureur général, qui a précisé que ces quatre affaires faisaient partie de l’enquête préliminaire sur le Premier ministre, mais qu’elles ont été abandonnées en raison d’un manque de preuve.
« Quelqu’un dans les médias s’excusera-t-il des milliers de titres, des heures de programmes de ‘journalisme d’investigation à son meilleur’ [niveau] qui se sont avérés être un non-sens total ? Certainement pas [le journaliste de la Dixième chaîne Raviv] Drucker. »
« Je le répète : il n’y aura rien, parce qu’il n’y a rien », a-t-il déclaré au sujet de l’enquête en cours.