Israël en guerre - Jour 649

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Netanyahu en visite à Soroka, à propos de Khamenei : personne en Iran n’est à l’abri

"Je préfère laisser les actions parler d'elles-mêmes plutôt que de faire les gros titres", a déclaré Netanyahu lors d'un déplacement à l'hôpital Soroka

Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu sur le site d'une frappe de missile iranienne ayant visé l'hôpital Soroka de Beer Sheva, le 19 juin 2025. (Marc Israel Sellem/POOL/Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu sur le site d'une frappe de missile iranienne ayant visé l'hôpital Soroka de Beer Sheva, le 19 juin 2025. (Marc Israel Sellem/POOL/Flash90)

En visite à l’hôpital Soroka de Beer Sheva touché par un missile iranien ce matin, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fait savoir qu’il n’excluait pas de lancer une frappe contre le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei.

Quand on lui a demandé si Khamenei était un « mort en sursis », il a répondu : « J’ai donné des instructions, et personne n’est à l’abri. Je préfère laisser les actions parler d’elles-mêmes plutôt que de faire les gros titres. »

« En temps de guerre », a ajouté Netanyahu, « il faut choisir ses mots avec soin et ses actions, avec précision. »

« Toutes les options sont ouvertes », a-t-il poursuivi. « Il est préférable de ne pas en parler dans la presse », a-t-il souligné, précisant que cette règle s’appliquait « également à ses ministres ».

Un peu plus tôt, le ministre de la Défense, Israël Katz, a publiquement menacé Khamenei.

Pour Netanyahu, l’implication des États-Unis dans la guerre « est une décision qui doit revenir au président Trump ».

MONTAGE : le président américain Donald Trump levant le poing alors qu’il monte à bord d’Air Force One à la base militaire d’Andrews, dans le Maryland, le 7 mars 2025 ; le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, prononçant un discours à Téhéran le 4 juin 2007 ; le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu gesticulant lors d’un discours à Jérusalem le 27 août 2014. (Crédit : AFP)

« Il fera ce qu’il juge être bon pour l’Amérique, et je ferai ce qui est bon pour Israël », a déclaré Netanyahu, rappelant que le président américain « connait les règles du jeu ».

Israël est capable de mener à bien toute la mission par lui-même si cela s’avérait nécessaire, a-t-il fait remarquer. « À la fin de cette opération, il n’y aura plus ni menace nucléaire, ni menace balistique sur Israël. »

Dans une déclaration qui sera certainement critiquée par ses opposants politiques, Netanyahu a affirmé que « nous payons tous un tribut personnel » à cette guerre. « Ma famille n’a pas non plus été épargnée : mon fils a du annuler son mariage. »

Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar a déclaré, également depuis l’hôpital sinistré, que l’opération israélienne contre la République islamique se poursuivrait « jusqu’à ce que la mission soit accomplie ».

Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar sur le site d’une frappe iranienne contre le centre hospitalier Soroka, à Beer Sheva, le 19 juin 2025. (Crédit : Shlomi Amsallem/GPO)

« Il s’agit clairement d’un crime de guerre », a-t-il déclaré en montrant l’impact du missile derrière lui, ajoutant que cette frappe « reflète la stratégie constante du régime iranien.

« Ils visent délibérément la population civile, des cibles civiles, des civils, des enfants, des personnes âgées. C’est inacceptable. »

« Au cours des dernières heures, j’ai reçu de nombreux appels de ministres des Affaires étrangères du monde entier condamnant cette attaque. Mais ce n’est qu’un exemple parmi d’autres : ils ont agi ainsi à maintes reprises ces derniers jours », a-t-il déclaré.

« Nous allons poursuivre notre opération en Iran. Nous avons un plan très détaillé, nous savons exactement ce que nous faisons et nous continuerons à frapper des cibles nucléaires et des infrastructures de missiles balistiques. Nous ne nous arrêterons pas une seule minute tant que notre mission ne sera pas accomplie », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

Plus tôt dans la journée de jeudi, Saar a donné instruction au ministère des Affaires étrangères d’ouvrir un centre d’opérations de presse étrangère à l’hôpital, afin de sensibiliser les médias aux attaques iraniennes contre des civils israéliens.

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