Israël en guerre - Jour 433

Rechercher

Netanyahu : le gel « honteux » des licences d’armement britanniques enhardira le Hamas

Lammy a suspendu 30 des 350 permis, insistant sur le fait qu'il ne s'agit pas d'un embargo, le Premier ministre affirme qu'Israël vaincra "avec ou sans les armes britanniques"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu arrivant à Downing Street, à Londres, le 24 mars 2023. (Crédit : Alberto Pezzali/AP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu arrivant à Downing Street, à Londres, le 24 mars 2023. (Crédit : Alberto Pezzali/AP)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fustigé mardi le gouvernement britannique pour sa décision de suspendre certaines de ses autorisations de vente d’armes à Israël, qualifiant cette décision de « honteuse » qui ne dissuadera pas Israël et enhardira le groupe terroriste palestinien du Hamas.

« Cette décision honteuse ne changera pas la détermination d’Israël à vaincre le Hamas, un groupe terroriste génocidaire qui a sauvagement assassiné 1 200 personnes le 7 octobre, dont 14 citoyens britanniques », a écrit le Premier ministre sur le réseau social X.

« Au lieu de se tenir aux côtés d’Israël, une autre démocratie qui se défend contre la barbarie, la décision malavisée de la Grande-Bretagne ne fera qu’enhardir le Hamas », peut-on lire dans la publication.

En annonçant cette décision lundi, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy , a assuré que la décision de suspendre 30 des 350 licences n’équivalait pas à une interdiction générale ni à un embargo sur les armes, mais qu’elle ne concernait que des composants dont l’utilisation suscitait des inquiétudes dans le cadre de la guerre en cours menée contre le Hamas à Gaza.

« C’est avec regret que j’informe aujourd’hui la Chambre [des Communes, la chambre basse du Parlement] que l’évaluation que j’ai reçue ne me permet pas de conclure autre chose que le fait que pour certaines exportations d’armes britanniques vers Israël, il existe un risque clair qu’elles puissent être utilisées pour commettre ou faciliter des infractions graves au droit international humanitaire », a déclaré Lammy.

Dans son message, Netanyahu a souligné qu’Israël menait une « guerre juste avec des moyens justes, en prenant des mesures sans précédent pour protéger les civils et en respectant pleinement le droit international ».

Le Premier ministre a également comparé la bataille d’Israël contre le Hamas, déclenchée par le pogrom du 7 octobre perpétré par le groupe terroriste palestinien, à la lutte de la Grande-Bretagne contre les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

« Avec ou sans les armes britanniques, Israël gagnera cette guerre et assurera notre avenir commun », a-t-il juré.

Le message de Netanyahu fait suite à des réactions similaires de la part de responsables israéliens lundi, le ministre des Affaires étrangères Israel Katz ayant déclaré qu’Israël était « déçu » par les récentes décisions prises par le gouvernement britannique en ce qui concerne la guerre à Gaza.

« Israël est un État de droit qui fonctionne conformément au droit international et dispose d’un système judiciaire indépendant et respecté », a déclaré Katz dans un communiqué, ajoutant « qu’une mesure comme celle prise aujourd’hui par la Grande-Bretagne envoie un message fort problématique » au Hamas et à ses chefs en Iran.

Le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy faisant une déclaration sur les ventes d’armes à Israël, le 2 septembre 2024. (Crédit : Capture d’écran PRU/AFP)

Les exportations britanniques représentent moins de 1 % du total des armes qu’Israël reçoit, et Lammy a déclaré au Parlement lundi que la suspension n’aurait pas d’impact matériel sur la sécurité d’Israël.

Ces licences d’exportation concernent des composants destinés aux systèmes aériens d’Israël, notamment ses avions de chasse, hélicoptères et drones. Toutefois, le programme F-35, projet multinational qui met en commun des pièces avant de les distribuer aux pays participants et auquel Israël fait partie, n’est pas concerné.

Le travailliste Lammy avait ordonné le réexamen des licences dès son retour au pouvoir en juillet dernier, et il s’est rendu par deux fois en Israël depuis sa prise de fonctions.

Selon les conclusions de ce nouvel examen – rendues il y a deux mois -, les autorités britanniques ne disent pas qu’Israël enfreint le droit humanitaire, mais qu’il existe un risque sérieux.

Ce gel pourrait être levé ultérieurement si le Royaume-Uni estimait le risque très atténué.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.