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Niger : un directeur d’école égorgé par Boko Haram

"Les écoles et les professeurs" sont "très ciblés" par les attaques afin "d'enlever la possibilité aux enfants de cette région d'apprendre", a déclaré l'Unicef

Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a assuré être toujours en vie, réfutant l'annonce de sa mort par l'armée nigériane, et diriger un "califat islamique" dans les villes sous son contrôle dans le nord-est du Nigeria, dans une nouvelle vidéo de propagande obtenue jeudi 2 octobre 2014 par l'AFP  (Crédit : Capture d'écran YouTube/AFP)
Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a assuré être toujours en vie, réfutant l'annonce de sa mort par l'armée nigériane, et diriger un "califat islamique" dans les villes sous son contrôle dans le nord-est du Nigeria, dans une nouvelle vidéo de propagande obtenue jeudi 2 octobre 2014 par l'AFP (Crédit : Capture d'écran YouTube/AFP)

Le directeur d’une école primaire a été « égorgé » par des éléments de Boko Haram, à Gueskérou, une bourgade de la région de Diffa, dans le sud-est du Niger proche du Nigeria, a annoncé mardi le ministre de l’Enseignement.

« C’est avec une profonde indignation que j’ai appris l’assassinat par Boko Haram d’un enseignant et directeur d’école à Gueskérou », a précisé Daouda Mamadou Marthé, le ministre de l’Enseignement primaire, sur sa page Facebook.

La victime, Bilal Mamadou, a été « égorgé froidement samedi dernier vers 5 heures », a déploré Mamadou Marthé, qui « condamne » cette « effroyable tragédie » avec « la plus grande fermeté ».

A Diffa, « les écoles et les professeurs » sont « très ciblés » par les attaques de Boko Haram dans le but « de tenter d’enlever la possibilité aux enfants de cette région d’apprendre », a déclaré Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l’Unicef pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, qui s’est rendue en juin à Diffa.

Après les premiers raids du groupe islamiste nigérian Boko Haram – qui signifie l’école occidentale est un péché – en 2015, enseignants et élèves avaient déserté 166 écoles dans cette zone, avant que l’Unicef et le Niger ne réinstallent 99 d’entre elles en 2016 dans des endroits plus sûrs, à l’abri des attaques des islamistes.

En revanche, une trentaine sont toujours fermées dans la région de Diffa, principalement dans des localités proches du lac Tchad et sur les bords de la rivière Komadougou Yobé (qui marque la frontière entre le Niger et le Nigeria), selon l’ONU, des zones difficilement contrôlables.

Des écoles ont été « mises à sac ou brûlées » par Boko Haram et « des enseignants ont reçu des menaces de morts », ce qui les a « poussés à fuir », avait expliqué à l’AFP un élu local.

Début juillet, 9 personnes ont été égorgées par le groupe jihadiste qui a également enlevé 39 personnes – 33 femmes et 6 garçons – à Ngaléwa, un village nigérien situé près du lac Tchad

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