Nitzan Horowitz et Tamar Zandberg s’affrontent pour les primaires du Meretz
Actuellement en poste, et soutenue par deux collaborateurs, Ferj et Raz, Zandberg a appelé le parti à rester dans la voie d'une direction juive-arabe

Près d’un millier de délégués de la commission du parti de gauche Meretz choisiront jeudi leur nouveau chef. Ils choisiront entre la chef du parti actuelle Tamar Zandberg et le député Nitzan Horowitz.
Le 11 juillet, les délégués voteront pour le reste de la liste, en amont des élections du 17 septembre.
Jeudi, Zandberg a appelé à la stabilité pour le Meretz, tout en saluant le retour d’Horowitz, qui a été député du parti entre 2009 et 2015.
« Nitzan Horowitz est un excellent député et il est une excellente addition à la liste », a-t-elle déclaré au micro de Kan. « Mais je pense que le Meretz a besoin de continuer sur la voie que nous avons empruntée, aevc un exemple fier et résonnant d’un partenariat juif-arabe, plutôt que la diffusion d’un message de renversement du leadership à deux mois des élections ».

Un sondage relayé mercredi par la Treizième chaîne a montré que si les élections avaient lieu aujourd’hui, le Meretz décrocherait 6 sièges, contre les 4 qu’il détient actuellement.
Zandberg et Horowitz sont les deux seuls candidats à la direction du parti, après que les députés Issawi Frej et Mossi Raz ont annoncé qu’ils se retiraient de la course et qu’ils accordaient leur soutien à la présidente actuelle.
Lors des primaires ouvertes du parti, organisées en février avant les élections d’avril, 86 % des membres du parti de gauche, soit 21 000 personnes, ont voté dans 131 bureaux de vote.

Mais avant les élections de septembre, Meretz a décidé de procédé à un vote par une commission, après que 60 % du parti ont voté contre la proposition de tenir des primaires ouvertes ou de geler la liste actuelle.
La décision a été perçue comme un échec pour la cheffe actuelle du parti Tamar Zandberg, et pour la liste actuelle des candidats, dont les postes sont désormais en danger.
Meretz a franchi de peu le seuil d’éligibilité lors des dernières élections, obtenant 3,7 % des voix et quatre sièges à la Knesset.
Le parti envisagerait de fusionner avec le parti travailliste avant les élections de septembre.