Non loin de Gaza, des anti-gouvernement exigent une enquête sur les échecs du 7 octobre
À proximité de la résidence de Netanyahu à Jérusalem, des manifestants ont dénoncé les prochains congés d'été de la Knesset alors que 116 otages sont toujours retenus à Gaza
Des manifestations anti-gouvernement se sont déroulées jeudi dans tout le pays, afin d’appeler à la création d’une commission d’enquête sur « les négligences qui ont conduit au pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre » et à la libération des otages détenus par le groupe terroriste palestinien à Gaza depuis cette date.
À proximité de la frontière de Gaza, les manifestants en étaient au deuxième jour de la « Marche de l’abandon et de la bravoure », qui s’est déroulée du kibboutz Beeri au kibboutz Reïm.
Beeri a été l’une des communautés les plus durement touchées lors du massacre perpétré par le Hamas le 7 octobre, au cours duquel des milliers de terroristes ont fait irruption en Israël, tuant près de 1 200 personnes et prenant 251 otages, pour la plupart des civils. Des centaines de personnes ont été tuées et des dizaines d’autres enlevées lors du festival de musique en plein air organisé à proximité de Reïm.
À Jérusalem, des centaines de manifestants se sont rendus à la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu, rue Azza, pour réclamer la libération des otages et l’organisation d’élections législatives anticipées.
Ils ont défilé derrière une grande banderole portant une photo de Netanyahu sur laquelle on pouvait lire : « Celui qui les a abandonnés, doit les rendre. »
Des centaines de manifestants anti-gouvernement se sont rassemblés dans la rue Azza de Jérusalem pour exiger un accord sur les otages et fustiger les 3 mois de congés de la Knesset, qui doivent débuter à la fin du mois.
« Une Knesset en vacances est une Knesset qui abandonne », ont scandé les manifestants.
Bien que les manifestants aient eu l’intention de manifester devant la résidence privée du Premier ministre Benjamin Netanyahu, des barrages de police les ont maintenus à quelques centaines de mètres de leur destination.
Plus tôt dans la soirée de jeudi, les manifestants ont marché depuis les locaux gouvernementaux jusqu’à la rue Azza. Il n’y a pas eu d’arrestations ni d’affrontements avec la police.