Nouvel interrogatoire pour 2 proches de Netanyahu dans l’affaire des sous-marins
Un avocat, qui n'a pas été identifié, serait soupçonné d'abus de confiance en raison des missions diplomatiques effectuées au service du Premier ministre
La police doit interroger lundi, pour la deuxième fois en quarante-huit heures, deux proches du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans l’enquête de corruption présumée portant sur l’achat de sous-marins auprès d’un fabricant allemand.
David Shimron, le cousin de Netanyahu et son avocat personnel, et un autre homme, qui est également avocat et qui serait un proche du Premier ministre, ont été interrogés dimanche pendant 15 heures et ont obtenu l’autorisation de retourner chez eux. Ils sont toutefois soumis à des mesures restrictives.
La police soupçonne que le second homme a tenté de pousser à la conclusion de l’accord sur les sous-marins durant des voyages diplomatiques à l’étranger tandis que Shimron se serait efforcé de promouvoir les intérêts de la compagnie navale allemande en Israël.
Même si le second suspect est un avocat privé, la police enquête à son sujet pour abus de confiance de la part d’un fonctionnaire, ses missions diplomatiques ayant été conduites au nom du Premier ministre, a fait savoir Haaretz lundi. Son identité fait actuellement l’objet d’une ordonnance de non-publication.
Shimron a déjà été interrogé à plusieurs occasions dans le cadre de l’enquête par l’unité anti-corruption de la police israélienne du Lahav 433, puis relâché. Il a été dans le passé l’avocat de Miki Ganor, représentant local du fabricant allemand ThyssenKrupp, qui est devenu témoin de l’accusation au mois de juillet et qui est considéré comme un suspect déterminant dans le dossier.
Tandis que Netanyahu n’est pas suspect dans l’enquête, qui est connue sous le nom d’Affaire 3000, Shimron et un certain nombre de proches associés du Premier ministre sont soupçonnés de corruption.