Nucléaire: l’Iran a réglé des problèmes soulevés par l’AIEA – médias
Téhéran dit avoir apporté des garanties sur la présence de matière nucléaire sur le site de Marivan
L’Iran a réglé une partie des questions soulevées par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur son programme nucléaire, ont indiqué mardi des médias iraniens à quelques jours d’une réunion du gendarme onusien à Vienne.
Téhéran affirme, selon ces médias, avoir apporté des garanties sur le problème de la présence de matière nucléaire sur le site non déclaré de Marivan, dans le sud du pays.
En 2022, l’AIEA avait publié un rapport sur des questions « non résolues » concernant la présence de matière nucléaire sur trois sites non déclarés: Marivan, Varamin et Turquzabad, au sud de Téhéran.
« Avec l’amélioration des échanges entre l’Iran et l’AIEA (…) la question liée à l’un des sites présumés a été résolue », a indiqué l’agence Fars et d’autres médias en citant des « sources informées ».
« Cela conclut l’enquête de l’agence » sur le site de Marivan, située à proximité de la localité d’Abadeh, a ajouté l’agence.
Le Conseil des gouverneurs de l’AIEA doit se réunir la semaine prochaine à Vienne pour faire le point sur le programme nucléaire de l’Iran, accusé par certains pays de vouloir se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran a toujours nié.
Au cours de la dernière réunion, en mars, l’Iran avait échappé à une nouvelle résolution du Conseil grâce aux « accords concrets » conclus quelques jours plus tôt lors d’une visite du directeur-général de l’AIEA, Rafael Grossi, à Téhéran.
Depuis, l’Iran a affirmé avoir réglé la question liée à la détection de particules d’uranium enrichies à 83,7%, un niveau proche du seuil pour fabriquer une bombe atomique, sur le site de l’usine souterraine de Fordo.
Par ailleurs, un « certain nombre de caméras » ont été « installées sur l’un des sites nucléaires » mais elles ne sont actuellement « pas branchées », relatent les médias.
Téhéran affirme publiquement être en faveur d’une reprise des négociations pour ranimer l’accord international signé en 2015.
Connu sous l’acronyme JCPOA, l’accord limitait les activités atomiques de l’Iran en échange d’une levée des sanctions internationales. Mais il est dans l’impasse depuis le retrait unilatéral des Etats-Unis décidé en 2018 par le président Donald Trump.