Nucléaire : Pékin appelle les deux parties à « rapprocher leurs positions »
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a quitté la Suisse ; Hammond affirme qu'il y a encore beaucoup de travail
La Chine a appelé mercredi les grandes puissances et l’Iran à « rapprocher leurs positions pour parvenir à un accord » sur le nucléaire iranien, quelques heures après que la suspension des négociations dans la confusion la plus totale, selon un communiqué distribué mercredi par la délégation chinoise à Lausanne.
« Il est important de réduire les différences. Dans cette phase finale, toutes les parties doivent être prêtes à rapprocher leur position », a déclaré le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, avertissant que « si les négociations sont coincées, tous les efforts précédents seront gâchés ».
« Il est important de donner une impulsion politique plus forte aux négociations », a également souligné M. Wang, qui a quitté les négociations de Lausanne mardi soir, laissant son adjoint le représenter.
Les négociateurs, qui discutent sans relâche depuis une semaine à Lausanne, se sont séparés au petit matin mercredi dans la confusion, Iran et Russie sur une note optimiste, tandis que les Etats-Unis assuraient que toutes les questions n’étaient pas réglées.
Les grandes puissances (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) et l’Iran sont engagés depuis un an et demi dans d’intenses discussions pour résoudre la crise du nucléaire iranien, qui plombe les relations internationales depuis 12 ans.
Ils étaient censés aboutir à un premier compromis avant le 31 mars. Un accord final garantissant que Téhéran ne cherchera pas à se doter de la bombe atomique en échange d’une levée des sanctions doit être trouvé d’ici le 30 juin.
Lavrov a quitté la Suisse
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a quitté la Suisse où doivent reprendre mercredi les discussions entre les grandes puissances et l’Iran sur le nucléaire iranien, a annoncé à l’AFP une porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Lavrov « a quitté Lausanne » et est parti pour la Russie, alors que le délai butoir pour parvenir à un compromis historique sur ce dossier du nucléaire iranien a expiré mardi à minuit, a déclaré la porte-parole sans donner plus de déta
Hammond : beaucoup de travail encore
Le « cadre général » d’un compromis dans les négociations nucléaires iraniennes existe mais il reste encore beaucoup de travail, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie britannique, Philip Hammond.
« Je pense que nous avons le cadre général d’un compromis mais il reste des questions clés sur lesquelles nous devons encore travailler », a déclaré Hammond. « Des progrès significatifs ont été accomplis ces derniers jours, mais cela avance encore lentement ».