Nurit Berger, 59 ans : Maman de 4 filles et ornithologue amateure
Assassinée chez elle par des terroristes du Hamas, à Netiv Haasara, le 7 octobre
Nurit Berger, 59 ans, a été assassinée par des terroristes du Hamas, chez elle, à Netiv Haasara, le 7 octobre dernier.
Elle a été tuée par un terroriste du Hamas qui a lancé une grenade dans sa salle de bain, très tôt ce matin-là, au tout début de l’attaque. Située à moins de 300 mètres de la frontière avec Gaza, Netiv Haasara a été l’une des premières communautés prises pour cible, notamment par les terroristes arrivés en parapente.
Son mari, Alon, a expliqué aux informations de Kan qu’il avait accouru, en entendant l’explosion, mais qu’elle était déjà morte. « Je l’ai embrassée plusieurs fois », a-t-il dit. D’autres membres de la famille, blessés par des tirs ou des éclats d’obus lors de l’attaque terroriste, ont survécu.
« Je l’aimais tellement », a confié Alon dans un sanglot. « Je l’aimais vraiment, vraiment. »
Les funérailles de Nurit ont eu lieu le 19 octobre dernier à Gedera, avant son inhumation à Netiv Haasara.
Elle laisse derrière elle son mari, Alon, leurs quatre filles aux cheveux bouclés Gal, Shani, Noam et Hen, ainsi que ses parents, Marcelle et Dov, et sa sœur, Sigal. Le frère de Nurit, Ofer, est mort dans un accident de tracteur lorsqu’il était adolescent.
Le beau-frère d’Alon, Haim Bennaim, a été tué le même jour, lui aussi à Netiv Haasara, tout comme Marina Almagor, la compagne du père d’Alon, Yoel.
Nurit et Alon étaient passionnés d’ornithologie et leur maison était décorée de symboles d’oiseaux. Ils aimaient aussi faire des puzzles, dont un, très grand, représentant des oiseaux, est accroché au mur.
Tous deux agriculteurs, ils aimaient les animaux et avaient un grand aquarium chez eux, ce qui, pense Alon, les a sauvés, l’eau ayant ralenti les éclats d’obus.
Fille d’olim français, Nurit avait grandi au kibboutz Mashabei Sadeh dans le Néguev. À l’âge de 17 ans, elle avait rencontré Alon et ils ne s’étaient plus séparés depuis. Leur couple était connu de tous dans la petite communauté de Netiv Haasara.
La cousine de Nurit, Elisabeth Miness, a écrit sur Facebook qu’elle était « tout en beauté, sourire, chaleur et amour – pour les siens et le monde entier, ses filles. Elle répandait la chaleur et la lumière ».
Nurit « aimait les fleurs et les oiseaux, passer du temps dans la nature. Elle était une maman très tendre et dévouée à ses quatre filles. Elle enseignait le tai-chi avec son mari », a-t-elle ajouté.
« C’était impossible de ne pas l’aimer. Une femme aussi belle que gracieuse – ce n’est pas pour rien qu’elle s’appelle Nurit », qui signifie en hébreu « bouton d’or ».
Alon a déclaré qu’il retournera un jour vivre à Netiv Haasara : « C’est important, pour Nurit et pour nous, de continuer à vivre ici, parce que c’est notre pays et notre maison. »