Otage : Elad Katzir, agriculteur et militant
Son père, Rami, a été assassiné et sa mère, Hanna Katzir, a aussi été prise en otage le 7 octobre. Elle a été libérée le 24 novembre
Elad Katzir a été enlevé par les terroristes du Hamas, le 7 octobre, quand des hommes armés ont attaqué le kibboutz Nir Oz, tuant et kidnappant les résidents.
Ses parents, Hanna et Avraham « Rami » Katzir étaient dans leur pièce blindée quand les terroristes du Hamas ont attaqué la communauté. Quelques heures plus tard, la famille a appris que le père, Rami, avait été tué dans sa pièce blindée et que Hanna, pour sa part, était portée disparue.
Elad, qui était le principal soutien de ses parents, était parvenu à dire à sa sœur, Carmit Palty Katzir, que des terroristes étaient entrés dans la maison durant ce qui devait être leur dernière conversation.
Elad est un agriculteur et un militant, bénévole auprès de la Fondation Hadar. Il participait, chaque semaine, au comité de soutien en faveur du rapatriement des dépouilles de Hadar Goldin et d’Oron Shaul, deux soldats dont les corps sans vie sont détenus à Gaza.
Ses amis racontent qu’il est un homme de la terre qui, durant les tensions sécuritaires et les attaques depuis Gaza, insistait toujours sur la nécessité, pour lui, d’aller travailler sur les terres du kibboutz les plus proches de la frontière.
Ses amis l’ont cité dans des posts parus sur les réseaux sociaux : « C’est notre terre et c’est la nourriture que nous cultivons ».
Au mois de janvier 2009, Elad avait été interviewé par le New York Times suite à une offensive israélienne à Gaza. Il avait expliqué être nerveux face aux tirs de snipers, de l’autre côté de la frontière.
« Je ne ressens aucune sorte de victoire », avait-il confié au journal. « Je ne me sens toujours pas en sécurité ».
Hanna Katzir avait été libérée, le 24 novembre, dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu temporaire qui avait été négocié par le Qatar et les États-Unis entre le Hamas et Israël. Le Jihad islamique palestinien avait annoncé la mort de Katzir dans une frappe israélienne présumée quelques jours avant sa libération.
La santé de Hanna était très dégradée après sa captivité à Gaza. Elle a développé des problèmes cardiaques en raison des conditions dures et de la faim, a commenté Carmit, sa fille.
A son retour en Israël, Katzir a appris que son mari, Rami, avait été assassiné le 7 octobre et que leur fils, Elad, est encore entre les mains du Hamas, dans la bande de Gaza.