Où et comment se protéger face aux attaques à la roquette
Une pièce sécurisée privée ou résidentielle est préférable, ou un abri de bâtiment ou un abri public ; s’il n’y a rien de tout ça, préférez une cage d’escalier intérieure ou une pièce sans murs extérieurs
Avec de lourds barrages de roquettes tirés chaque jour sur des villes, des villages et des communautés israéliennes à travers le pays par les groupes terroristes de Gaza, ainsi que des tirs sporadiques en provenance du Hezbollah, il est essentiel que les citoyens israéliens sachent où se protéger et se mettre à l’abri lors de telles attaques.
Le Commandement du Front intérieur de Tsahal a des recommandations claires sur les endroits où se réfugier, qui tiennent compte de la qualité de l’espace protégé en lui-même et de la capacité d’y accéder à temps.
Selon l’entité militaire, une pièce sécurisée privée renforcée, connue sous l’acronyme « MaMaD » en hébreu, situé dans une maison, ou une pièce sécurisée commune dans des immeubles de bureaux, des bureaux gouvernementaux et des centres commerciaux, est l’option privilégiée.
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En effet, de tels espaces sont spécifiquement conçus pour fournir une protection contre les attaques à la roquette et d’autres formes de bombardement et prennent très peu de temps à atteindre.
S’il n’y a pas de pièce sécurisée à proximité, la deuxième meilleure option est de s’abriter dans l’abri d’un immeuble, à condition qu’il puisse être atteint à temps.
Ensuite, les abris publics, situés à différents endroits dans les quartiers, les villes et les petites communes, constituent la troisième meilleure option, à condition également qu’ils puissent être atteints à temps.
Les abris d’immeubles et les abris publics sont tous deux des espaces renforcés conçus pour fournir une protection contre les attaques à la roquette et d’autres formes de bombardement.
Le Colonel (réserviste) professeur Yaron Bar Dayan, qui dirige l’unité de sensibilisation du public du Commandement du Front intérieur, a souligné que l’utilisation de ces espaces dépendait de deux choses : qu’ils puissent être atteints dans le laps de temps que le Commandement du Front intérieur estime qu’une roquette puisse atteindre l’agglomération en question, et que l’espace soit prêt à être utilisé.
Le Commandement du Front intérieur dispose d’une page Web qui fournit des informations sur le temps nécessaire à une roquette tirée depuis Gaza pour atteindre les différentes villes et communautés du pays.
Bar Dayan a déclaré qu’il était crucial de garantir que les espaces protégés soient déverrouillés et qu’aucun objet ne gêne l’entrée dans l’espace ou ne puisse tomber et blesser quelqu’un en cas d’attaque.
Une grande partie de la population n’a cependant aucun accès à un quelconque espace protégé renforcé.
Dans ce cas, la meilleure solution consiste à s’abriter dans une cage d’escalier du bâtiment, à condition qu’elle soit située à l’intérieur du bâtiment et ne comporte ni fenêtres ni murs extérieurs.
Dans un immeuble de plus de trois étages, il est conseillé que les résidents se réfugient dans une cage d’escalier à un niveau où il y a toujours plus de deux étages au-dessus d’eux, car les roquettes peuvent pénétrer plus d’un étage.
Le rez-de-chaussée ne doit pas être utilisé car l’entrée du bâtiment peut exposer toute personne présente à l’impact de roquettes et aux éclats d’obus provenant de l’attaque.
Dans un immeuble de trois étages, les résidents doivent ainsi se rendre dans la cage d’escalier du deuxième étage.
Si personne n’a accès à une cage d’escalier intérieure, il est alors préférable de privilégier la pièce d’un appartement avec le moins de murs extérieurs et de fenêtres possible, mais pas une cuisine ou une salle de bain, où les panneaux de verre, les miroirs et les carreaux de céramique pourraient se briser et causer des dommages et des blessures.
Si ce n’est pas une option, un couloir intérieur doit être utilisé pour s’abriter.
Si une personne se trouve à l’extérieur et ne peut accéder à aucune des zones protégées recommandées, elle doit s’allonger au sol, les mains sur la tête.
Une personne qui se trouve au volant au moment d’une alerte à la roquette doit arrêter le moteur, sortir de sa voiture et se réfugier dans un espace protégé – et, s’il n’y en a pas à proximité, s’éloigner du véhicule et s’allonger les mains sur la tête.
Le Commandement du Front intérieur recommande de rester à l’intérieur d’un espace protégé ou de rester allongé au sol pendant dix minutes après la fin de l’alerte à la roquette.
En cas d’infiltration de drones, il peut y avoir plusieurs alertes, les gens doivent donc attendre dix minutes jusqu’à la dernière alerte avant de sortir de l’espace sécurisé.
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